11.
- « Mais enfin Monsieur Vasseur, que faites-vous là à une heure pareille ?
- « Je suis venu vous parler seul à seul, chère demoiselle.
- « Et vous pensez que c'est le moment idéal ?
- « Eh bien ma foi, nous sommes seuls donc... »
- « D'accord, d'accord... Ne bougez surtout pas, je reviens... Coupa Léonor, que le vieil homme commençait à effrayer.
- « Ne me dites pas que vous allez en profiter pour appeler mon fils ?
- « Nooooon, répondit-elle d'un ton mal assuré »
- « Mais enfin, s'agaça Victorien, vous ne pensez-pas que si je voulais qu'il soit là, il m'aurait accompagné ?
- « Mais ça n'a rien à voir ! Vous débarquez sans prévenir à une heure improbable et vous vous mettez à délirer... »
Léonor s'arrêta devant la mine surprise de son invité surprise.
- « Vous pensez que je délire ?
- « Si débarquer chez une femme mariée au milieu de la nuit pour lui faire la cour n'est pas un signe... Et puis quelque chose me dit que vous n'avez encore pas pris votre traitement...
- « Ça ? Demanda-t-il en sortant un flacon de sa poche. C'est de l'aspartame! »
Allons bon... Si ça c'est pas du déni...
- « Je vois que vous ne me croyez pas, reprit-il devant la mimique sceptique de Léonor. Eh bien gouttez, vous verrez, ça a un goût sucré et ça fait pas prendre un gramme ! C'est pour ça que cet idiot de fils ne m'empêchera pas de manger des gâteaux.
- « Non merci... S'il vous plaît, laissez moi appeler Germain, pour que je sois sûre que vous arriviez bien chez vous... »
Victorien poussa un soupir, puis dit :
- « Bon, il ne me reste plus que ça à faire. »
Il se
leva alors, mais au lieu de se diriger vers la porte d'entrée, sorti une balle de sa poche et entreprit de jongler avec. Léonor
n'en croyait pas ses yeux. L'ancien chef de la police d'Atlantys
était là, dans son salon, à 23h, en train de jongler.
- «
Vous voyez bien qu'un fou ne serait pas capable de faire ça,
haleta-t-il. Hop... »- « Hop... »
- « Hop...
- « Ca suffit Monsieur Vasseur ! Vous allez réveiller mon fils ! S'écria Lèonor.
- « D'accord... C'était juste pour vous prouver que j'étais en pleine possession de mes capacités. Vous êtes prête à m'écouter maintenant ? »
Les
poings sur les hanches, la jeune femme bascula la tête en arrière.
- « Et
vous partirez après ?- « Bah biensûr, je vais pas dormir ici...
- « D'accord, je vous écoute.
- « Vous aimez les kiwis ? »
Léonor
se raidit, et envisagea d'appeler Ryan. Puis elle perçut quelque
chose dans le regard de son interlocuteur qui la stoppa : c'était
exactement le même que celui de Germain le jour de son arrivée,
lorsqu'il la faisait marcher. Victorien Vasseur était en train de se
foutre d'elle. Fermant les yeux à moitié, elle lui lança un regard
mauvais :
- « Ca
vous fait rire ?- « Ah ça oui alors ! »
Si
j'avais encore des doutes concernant la parenté de ces deux
abrutis...
- « Bon ça suffit, coupa Léonor qui l'empoigna par le bras.
- « Mais non mais... Mais je suis sérieux ! Protesta Victorien en se dégageant. Nous voulons vous aider !
- « Ah mais je ne sais pas si je vais accepter ! Parce-que si le département « secret » est aussi bon que l'officiel, je me passerai de vous, merci !
- « Ah mais c'est parce-que nous manquons d'entraînement, c'est tout ! Ce dont nous ne manquons pas, en revanche, c'est de matériel. »
Léonor
le regarda avec circonspection.
- « Qu'est-ce-que
c'est que tout ce cirque ? Hier vous étiez aliéné et aujourd'hui
vous êtes à la tête d'une police secrète ?- « Mais c'est un rôle que je suis obligé de jouer pour expliquer mes absences. Si j'étais sain d'esprit, il me faudrait des alibis à chaque fois qu'on me croise là où je ne suis pas sensé être ! Ce serait beaucoup trop compliqué ! Là je dis : « je suis allé me promener »,ils râlent et me fichent la paix en me disant de prendre mes cachets. »
La jeune femme secoua la tête. Elle ne savait plus quoi penser.
- « Je sais que c'est difficile à croire, et c'est pour ça que je suis venu en personne. Voulez-vous enfin savoir pourquoi je suis là ?
- « Allez-y...
- « Nous avons remarqué...
- « Nous ?
- « Bah oui, je ne suis pas tout seul. Donc, nous avons remarqué que vous avanciez un peu trop à tâtons, du fait de votre arrivée toute fraîche. Nous nous intéressons également au meurtre du jeune Nyls, mais il nous manque des éléments, qu'apparemment vous détenez depuis peu. En échange des ces informations, nous vous offrons un libre accès aux nôtres et nous mettons à votre disposition le matériel dont nous disposons.
- « Dans l'hypothèse que tout cela ne soit pas seulement dans votre tête, ça me va. Mais j'ai quand même du mal à comprendre comment une police secrète qui suit l'affaire depuis le début et qui connaît tous les habitants peut avoir besoin des services d'une tiers personne...
- « C'est tout simple. Nous n'existons pas, et Atlantys est une toute petite ville. Donc si on commence une enquête en se faisant passer pour la police, Germain va le savoir soit en allant faire ses courses, soit en allant boire un café chez un copain. Par exemple, il nous était impossible d'aller interroger Mathilde Bonnet, qui se serait empressée d'aller tout raconter à son père, qui aurait demander des comptes à Germain. En revanche, si nous enquêtons à travers vous, étant donné que vous avez été engagée par Irène, tout devient plus simple. Surtout qu'en tant qu'étrangère, vous n'êtes pas impressionnable. Vous ne risquez pas de perdre votre emploi ou de vous faire expulser.
- « Donc vous vous servez de moi.
- « Et vous de nous. Où est le problème ?
- « Nulle part j'imagine...
- « Eh bien c'est parfait. J'ai plus qu'à vous dire « à bientôt », qu'évidemment, cette conversation n'a jamais eu lieu, et amenez-moi - discrètement - des paquets de gâteaux à l'occasion. »
Sur ces paroles, il tourna les talons et se dirigea vers la porte d'entrée. En ouvrant cette dernière, il dit :
- « Au fait, pour votre dîner au Domaine des Rivières, gardez un oeil sur Karine d'Atlantys. »
Et la porte se referma sur lui. Léonor fronça d'abord les sourcils, puis se surprit en train de sourire.
Mécontente,
elle se frappa le front avec la paume de sa main.
Ne
commence pas à le trouver sympathique !
Son
problème était donc résolu : il fallait aller au dîner proposé
par Kimy d'Atlantys. Seulement, comme cela cachait une attention pas
franchement amicale, la jeune femme dû puiser au fond d'elle pour
trouver la force de mentir à son mari, et de tromper sa confiance.
Elle monta doucement les escaliers, comme pour retarder le moment fatidique. Lorsqu'elle pénétra dans la chambre, Ryan posa SimSport Mag sur la table de chevet et se tourna vers elle.
- « Ca va ? T'as l'air préoccupée... »
OK... C'est parti...
Elle se força alors à se détendre et prit une profonde inspiration avant de répondre :
- « Hum... C'est juste que je me demandais si tu reviendrais vivre avec moi si un jour tu avais l'occasion d'aller chez Kimy Reynolds...
- « Mais bien sûr que oui ! Et c'est une réponse mûrement réfléchie. »
Léonor fit la moue :
- « Ca m'aurait étonnée que tu ne te sois pas posé la question. Bref, malgré cela, tu m'as donné une réponse satisfaisante. Donc je te le dis : nous sommes invités à dîner chez elle ET SA FAMILLE, n'est-ce-pas, demain soir. »
- « Quoi ?? Mais où, quand, comment ? Demanda-t-il en se jetant sur sa femme, plein d'enthousiasme.
- « C'est un peu long à expliquer, mais en entendant mon nom au cours d'une discussion, ça lui a rappelé un jeune talent qui avait disparu de la circulation. Elle m'a téléphoné pour savoir si j'étais Madame Ryan Angès, et j'ai dit oui.
- « Et alors ? S'impatienta-t-il comme un enfant.
- « Et alors on a discuté un petit peu et elle m'a demandé si on pouvait venir dîner chez elle parce-qu'elle avait vraiment envie de te connaître.
- « Et ?
- « Et j'ai dit non.
- « Hein ??
- « Mon dieu ce que tu es bête. Mais bien sûr que j'ai dit oui ! »
Il se pencha alors rapidement vers elle pour l'embrasser avec passion. Il se releva quelques instants après et lui dit, les yeux dans les yeux :
- « Je t'aime. De tout mon coeur. »
Elle voulu répondre, mais le « moi aussi » resta coincé au fond de sa gorge. Elle se contenta de sourire, et l'attira vers elle pour une étreinte plus charnelle afin de cacher son trouble.
Moi aussi je t'aime... Et pourtant...
Et
pourtant, cela ne l'empêchait pas de se préparer pour une entrevue
qui a elle seule pouvait mettre fin à son mariage si Ryan découvrait
son véritable but. Et son reflet prenait un malin plaisir à le lui rappeler.
Je suis coincée... Ryan ne supportera pas l'idée que je fouine chez Kimy. Mais j'ai pas le choix. Alors arrête de me regarder comme ça.
Puis, même si elle était rongée par le remord, elle s'était interdit de penser aux conséquences dès le moment où elle était sortie de la salle de bain. De toute façon, ce qui était fait était fait, il fallait juste se montrer encore plus prudent. « Juste ».
Je suis coincée... Ryan ne supportera pas l'idée que je fouine chez Kimy. Mais j'ai pas le choix. Alors arrête de me regarder comme ça.
Puis, même si elle était rongée par le remord, elle s'était interdit de penser aux conséquences dès le moment où elle était sortie de la salle de bain. De toute façon, ce qui était fait était fait, il fallait juste se montrer encore plus prudent. « Juste ».
Ils
arrivèrent à l'heure prévue au Domaine des Rivières, où ils
furent accueillis par Kimy d'Atlantys en personne.
Le
manoir était encore plus beau, mis en valeur par les différents
éclairages. Ryan planait complètement, trop heureux de voir se
réaliser un de ses souhaits les plus chers.
- « Alors
je suis désolée, prévint Kimy, il y a un petit imprévu, qui
j'espère ne vous dérangera pas. Mon fils Alexy était parti en
excursion, et comme d'habitude, il n'a pas pris la peine de nous
avertir de son arrivée. Il sera donc à nos côtés pour souper. »
Léonor
s'en réjouit. Peut-être que la narration de ses aventures ne
laisserait pas le temps à Ryan de raconter une triste période de sa
vie. Et peut-être arriverait-elle à discuter avec ce potentiel héritier.
Lorsqu'ils furent invités à entrer et qu'ils saluèrent le reste de la
famille, le jeune femme en profita pour toucher délicatement
l'avant-bras de son hôte pour attirer son attention. Lorsqu'elle lui
fut accordée, elle glissa, tout bas :
- "Ryan
ne connaît pas les modalités de notre rencontre. »
L'aînée
sourit, et posa chaleureusement sa main sur celle de Léonor, qui se
voyait assurée de sa discrétion.
Comme
prévu, Alexy d'Atlantys était intarissable. 2 mois d'aventures
avaient réussi à captiver l'assemblée depuis le début de la
soirée.
- « ...
Et heureusement que j'ai un bon sens de l'équilibre, sinon je
serais tombé 10 mètres plus bas ! J'aurais eu l'air malin !
Termina-t-il en riant de concert avec les autres convives »
Après
une courte pause lui permettant de se réhydrater, il fronça très
légèrement les sourcils :
- « C'est
vraiment dommage que Timothy ne soit pas là. Je suis sûr qu'il
aurait adoré entendre cela.- « Il serait là s'il savait que tu daignais enfin faire acte de présence après 2 mois d'absence. »
Le ton
était sec, dur, amer. C'était Karine, sa femme, qui avait prononcé ces mots. Alexy ne broncha pas, comme tous les autres membres de
la famille, qui semblaient particulièrement absorbés par le contenu
de leur assiette. Léonor la regarda quelques instants. Les yeux
rivés vers son repas, les mâchoires serrées, les yeux ternes :
elle était malheureuse. Et ce depuis un certain temps, au vu de la
sévérité de ses propos. Mais était-elle désespérée ?
Au point
de...
-
« Allons, allons... Ce n'est pas le moment de parler de cela,
alors que nous passons une excellente soirée en compagnie de ce cher
Ryan Angès et de sa délicieuse épouse. Alors Ryan... Racontez
moi ce qu'il s'est passé. Vous étiez dans l'équipe universitaire
de SimState c'est bien ça ? »
La
jeune femme déglutit difficilement. Finalement, on allait rentrer dans le vif du sujet.
-
« Oui. J'étais avant-centre.
- « Quand je pense à ces quatre années... Vous savez qu'ils n'ont jamais retrouvé ce niveau ?
- « J'en ai entendu parlé... Il est vrai que nous étions une bonne équipe, avec beaucoup d'éléments de qualité : Shepard, Bonner, Justino...
- « Et tous sont dans un grand club. Que s'est-il passé ? Vous vous étiez blessé au genou ? C'est ça ? Je ne m'en souviens plus... »
- « Quand je pense à ces quatre années... Vous savez qu'ils n'ont jamais retrouvé ce niveau ?
- « J'en ai entendu parlé... Il est vrai que nous étions une bonne équipe, avec beaucoup d'éléments de qualité : Shepard, Bonner, Justino...
- « Et tous sont dans un grand club. Que s'est-il passé ? Vous vous étiez blessé au genou ? C'est ça ? Je ne m'en souviens plus... »
Un
goutte de sueur dégoulina entre les omoplates de Léonor.
- « En fait, commença Ryan d'un ton plus grave, je me suis fracturé le tibia et le péroné pendant la finale contre La Fiesta. Et... Et il y a eu quelques complications.
- « Je m'en souviens maintenant, répondit Kimy. Mais ils ont pourtant une bonne équipe médicale là-bas.
- « Oui, mais mon retard de cicatrisation a refroidit les différents clubs intéressés.
- « Et où en êtes-vous aujourd'hui ? Votre jambe est-elle guérie ?
- « Je n'ai pas refait d'examen dernièrement, mais il y a 2 ans à peu près c'était en bonne voie.
- « Et en 2 ans vous n'avez pas postulé pour entrer dans une équipe? Pourquoi ?D'autres s'en sont très bien remis !
- « Eh bien Léonor venait de décrocher un job qui lui tenait beaucoup à coeur, qui lui demandait des déplacements fréquents, et Louis était petit. Nous ne voulions pas qu'il soit élevé par des étrangers. »
Léonor jeta un coup d'oeil à son mari, qui la regarda avec une tendresse l'aurait fait fondre en larmes si Kimy ne s'était pas à nouveau manifestée.
Après qu'ils aient bu quelques gorgées de champagne, très amères au goût de Léonor, Kimy s'adressa à Ryan et sa femme une nouvelle fois :
- « Voulez-vous bien me suivre ? »
- « Si vous l'acceptez, ceci est à votre disposition. Je ne sais pas combien de temps vous comptez rester ici, mais si jamais vous devez déménager, sachez que tout ça est à vous jusque la.
- « Je... Je ne sais pas...
- « Bien sur que si vous savez. Ecoutez, vous avez un vrai talent, qui ne doit pas être oublié. Que ferez vous le jour où Louis ira à l'école ? Il faudra bien vous occuper ! Donc, au cas où vous voudriez reprendre votre profession, il faut vous maintenir. Et puis très franchement, étant à la retraite, je m'ennuie un peu. C'est pour ça que ça me ferait très plaisir de m'occuper de vous. »
Ryan
n'avait pas eu le temps de lui baiser les pieds. La porte d'entrée
avait claqué, et apparemment, Timothy était rentré. Les
présentations avaient été faites, et la glace n'était pas brisée,
mais fondue. Le courant était tout de suite passé entre Ryan et
l'adolescent qui s'étaient rapidement trouvé des intérêts
communs, en plus de la grand-mère de ce dernier, cela va sans dire.
Tout se passait pour le mieux, si ce n'était Charly d'Atlantys, qui
l'avait fixée toute la soirée. Cela la rappela à sa mission, qui
était de surveiller Karine, qui manifestement était hors de vue
depuis un petit moment.
Elle
s'apprêtait à se lever, l'air de rien, mais un grognement lui fit
abandonner l'idée : Ryan venait de se prendre sa deuxième raclée
virtuelle. Elle pouffa, puis s'installa plus confortablement sur sa
chaise, préférant profiter des éclats de rire de son mari. Son reflet dans le miroir revint alors la hanter, lui soufflant :
Parce-que ça va peut-être pas durer...
Parce-que ça va peut-être pas durer...
Quelques
semaines passèrent, amenant la neige avec elles. Non satisfaite de
son offre, Kimy d'Atlantys avait cru bon de l'enrichir davantage : 2
fois par semaine, Ryan s'entraînait avec l'équipe du Quartier en
plus de ses entraînements personnalisés avec sa bienfaitrice. C'était bien simple, il revivait.
Tout ?
Ce n'était pas tout à fait exact. En effet, si cela se passait à
merveille dans sa vie personnelle, Léonor stagnait dans son enquête.
Elle avait cherché à récupérer les arbres généalogiques chez
Romin des Plaines, mais son fils avait refusé, car cela était
« strictement confidentiel ». La jeune femme restait donc
à la maison, s'occupant de Louis et revisionnant les éléments de
l'enquête, au cas où elle aurait loupé quelque chose.
Seulement,
il arriva un moment où elle connaissait toutes les pièces et vidéos
par coeur, sans pour autant avoir décelé quoi que ce soit. Il était
donc temps d'explorer de nouvelles pistes, qui inéluctablement,
menaient à François Faivre.
Commentaires
Et quand vas-tu arrêter de nous faire douter de la relation de Leonor ? On a l'impression qu'ils vont rompre à chaque épisode... Et puis non !
Mais que c'est bien. C'est un peu comme un roman policier en plusieurs parties qui seraient publiés dans un magazine en été. Cherche pas, j'avais envie de dire ça ! :p
La suite, la suite !
Papi Victorien est à l'image de ses cheveux. ^^ En désordre ! lol
J'ai oublié de le dire dans mon dernier commentaire, mais toutes ces histoires de familles liées entre elles et de portraits étranges, ça me fait un peu penser au Chien des Baskervilles (d'ailleurs, ça m'a donné envie de le relire).
Je plussoie Missing, personnellement j'adore ! Tu mènes tout cela avec un doigté ! Rah je ne tiens pas, je fonce lire la suite ! ;)
Oh mais je l'ai lu ce livre ! Et je ne m'en souviens plus du tout !!! Je vais y refaire un tour, tiens... ;-)