2.08 "Tu me demandes l'impossible" - Partie 2

 







Le taxi les avait ramenés chez eux dans un silence de plomb. Le temps était suspendu, les bruits assourdis. Pourtant, le malaise n'était rien comparé à ce qu'elle allait ressentir une fois sur le seuil de son ancien appartement.



Leur appartement. Elle avait eu l'impression d'entrer dans un mausolée : la tombe de son ancienne vie. Tout était si différent désormais. Elle se rendait compte enfin du gouffre qui les séparait Fabien et elle aujourd'hui, de l'illusion dans laquelle vivait son compagnon, entretenue par les instants figés aux murs. La gifle est sèche. C'est à peine si elle reconnait la fille qui sourit de toutes ses dents sur chacune des photos outrageusement exposées. Avait-t-elle perdu toute décence, cette idiote, pour afficher son bonheur et le lui cracher au visage de la sorte ? Ces images sont insoutenables et l'oppressent à tel point qu'elle est soulagée de pouvoir aller s'isoler dans la chambre, plus sobre, le temps que Fabien trouve l'énergie de lui adresser la parole.

Ce qu'il aura une bonne heure plus tard, bien qu'incapable de se lever pour aller la chercher. C'est donc avec des jambes en cotons qu'elle répond à son appel et le rejoint sur le fauteuil, notant que la colère a laissé la place à une immense détresse, comme en témoigne sa première phrase à son adresse : 


- " Je ne comprends pas. J'ai beau repasser les évènements dans ma tête, je ne comprends pas... Tout ce qui arrive jusqu'à moi, c'est le constat que tu m'as menti. Que tu m'as menti sur quelque chose d'aussi grave, qui plus est. Je n'arrive pas à l'accepter. Je me dis qu'il y a forcément une explication... Et puis je me rappelle que je me suis retrouvé en cellule à cause de ce que tu n'as pas dit. C'était tellement horrible d'être là-bas, sans comprendre ce qu'il se passait... Ils te posent inlassablement les mêmes questions, encore et encore, tu sens que quelque chose de grave se trame sans savoir quoi. Je ne comprenais pas pourquoi ils tenaient à me faire dire que j'avais des accès de violence, pourquoi ils ont ressorti des affaires passées ou qui avaient été réglées à l'amiable... À aucun moment je n'ai pensé que cela pouvait être lié à toi. Tu étais en sécurité à l'hôpital, c'était un poids en moins, je t'avais rangée dans un autre coin de ma tête. Et puis... finalement ils ont parlé de toi. Forcément j'ai fait le lien. J'ai été rassuré, tu penses, j'avais une explication... Enfin... Jusqu'à ce qu'on me fasse constater que mon "alibi" ne tenait pas... "

Son expression effarée brise le cœur de Nadia. Il se penche vers l'avant, pose les coudes sur ses genoux et porte une main tremblante à ses lèvres, si bien qu'elle entend à peine ce qu'il ajoute :

- " J'ai besoin de comprendre. Il faut que tu me parles. Parce-que là... là je... Je... Ça va pas."

Elle sent qu'elle doit parler, et le faire vite. Son silence embrase petit à petit le regard de l'homme qui lui fait face. C'est avec un effort surhumain qu'elle trouve le courage de dire : 

- " J'ai eu peur pour toi."

Fabien fronce les sourcils : 

- " Comment ça ?
- " ... Te dire ce qu'il s'est réellement passé, c'était prendre le risque de te voir aller me venger."

C'est au tour de son compagnon d'être mutique. Elle voit qu'il lutte contre des sentiments contraires, son honnêteté se mesurant sûrement à son ego froissé.
Il garde le silence quelques minutes, les yeux braqués vers le sol, puis finit par consentir : 

- " Ok... Je ne vais pas nier... Et c'est un problème. Tu ne devrais pas me mentir pour me protéger. Je veux être plus digne que ça. Plus digne de ta confiance aussi. C'est juste que... Imagine le cas inverse... On sait tous les deux que tu ne supporterais pas non plus de me savoir en danger. Tu l'as déjà prouvé."

Les yeux baissés, elle acquiesce par des petits mouvements de la tête avant d'agiter la tête négativement :

- " Je ne pourrais pas, non.
- " On DOIT trouver une solution pour que ça fonctionne, Nadia. Et pour cela, il faut qu'on ait une vraie discussion de fond. Je ne vais pas te faire de reproches, c'est fini ça. Je veux juste qu'on trouve une solution pour que l'on soit en sécurité tous les deux."

Elle ne hoche pas la tête comme elle serait supposée le faire, mais il ne semble pas s'en formaliser : 

- " La première chose que l'on doit évoquer, et j'en suis désolé, mais c'est ton investissement dans ton enquête personnelle."

Là non plus elle ne réagit pas, mais il n'a toujours pas la puce à l'oreille. Nadia tremble.

- " J'aimerais vraiment qu'on en discute. As-tu seulement ne serait-ce qu'un début de piste ? Après toutes ces années, qu'est-ce-qui te cheville ainsi à cette histoire ? Je te promets que j'aimerais comprendre.
- " C'est juste que..."

Il s'aperçoit alors de son trouble au chevrotement de sa voix. Il lui coule un regard plein de compassion et l'encourage.

- " C'est juste que... Je ne peux pas avancer sans ça...
- " Mais Nadia... Et s'il n'y a rien à trouver ? Si c'est peine perdue ? Tu vas courir toute ta vie après des fantômes ?
- " Et si j'ai encore une chance mais que je ne la saisis pas ?
- " Pardonne-moi mon amour mais... Il me semble que des chances, ce n'est pas ce qui a manqué au cours de ces dernières années. Tu as déjà tout ce qu'il faut : tu es au bon poste, tu as l'équipier que tu voulais, tu as eu le temps qu'il fallait ? Qu'attends-tu de plus ?"

Elle ne sait pas quoi répondre. Il a raison. 

- " Pardonne-moi encore, mais il faut que je te pose la question... Elle me hante, pour tout t'avouer, depuis un petit moment déjà et je pense que c'est l'occasion de la formuler... Est-ce-que tu ne fuirais pas l'engagement en te donnant corps et âme à ta quête ? Est-ce-que le mariage, et éventuellement les enfants... est-ce-que ce sont des choses qui te font peur ?
- " Non... "

Sa voix est faible, à peine audible.

- " Non... Je ne me sers pas de cette histoire pour te fuir." Précise-t-elle.

C'est subtil, mais elle le sent se relâcher. C'est avec le sentiment d'un poignard dans le cœur, à bout de souffle, qu'elle ajoute, les mains serrées sur sa poitrine en guise de protection, comme si cela pouvait empêcher ses entrailles de s'arracher à son corps : 


- " Mais je ne peux plus continuer comme ça... "

Fabien est suspendu à ses lèvres, suffisamment lucide pour se rendre compte que ce qui va lui être annoncé n'est pas une bonne nouvelle : 

- " Être avec toi est ce qui est arrivé de mieux dans ma vie... Mais j'ai fait mon choix il y a longtemps. Je l'ai fait avec toi qui a choisi de me suivre... Et ça, je t'en serai éternellement reconnaissante. Aujourd'hui, cette vie que j'ai choisie m'éloigne de toi...
- " Attends... quoi ? "


- " Je ne peux plus faire ce que je m'étais promis, mon esprit est toujours préoccupé par ce que tu vas penser ou faire. Mon agression est le point de non retour...
- " Non...
- " Si je t'avais dit la vérité, tu te serais jeté dans la gueule du loup. Et je ne t'en veux pas. C'est une des raisons de mon amour pour toi... Ce sentiment que tu me procures, celui qui me fait sentir importante. Compter à ce point pour quelqu'un, c'est... C'est tout ce que j'ai toujours voulu. Mais ça ne fonctionne plus si c'est pour que ce soit moi qui aie peur pour toi. 
- " Attends attends... Je t'ai dit que je reconnaissais que j'avais déconné la dernière fois. J'ai reconnu que tu as eu raison de ne pas m'en parler cette fois-ci. Mais on en discute, là ! C'est pour que ça aille mieux ! Parce-que c'est possible ! Je comprends ce que tu me dis !
- " Je le sais. Mais comme je te l'ai dis, un cap a été franchi..."

Il se lève, furieux, la contourne et se retourne brusquement vers elle :

- " Quoi un cap ?! Quel Cap ?! Putain tu rigoles ?! "

Elle sait que ça ne sert à rien de répondre, alors elle le laisse exprimer ce qu'il a sur le cœur : 


- " Si tu crois que je vais te laisser faire ça ! Putain y'a encore quelques heures tu étais en psy parce-qu'on avait peur que tu te fasses du mal, tu crois que je vais te laisser livrée à toi-même comme ça ?! Putain mais jamais de la vie ! Toi et moi, c'est pas terminé ! On a un problème, on va le résoudre ! On en a vu d'autres ! Putain mais et puis quoi encore ?! T'as pas intérêt à redire un truc pareil ! Putain mais c'est hors de question !!"

Il se retourne sur ces mots et s'éloigne en frappant un objet sur le bar qui atterrit violemment contre le sol.
Nadia se lève et avance précautionneusement. Les mains sur les hanches, il l'accueille avec un regard décidé. Elle n'en mène pas large, mais elle est résolue à aller jusqu'au bout : 


- " Tu as tous les droits d'être en colère. Mais je te demande de regarder derrière nous. Souviens-toi de ces dernières années... Toutes ces fois où nous nous sommes disputés... Ce temps qui passe sans que je ne t'apporte ce que tu désires au plus profond de toi...
- " Nananananan. Le mariage, les enfants, j'en ai rien à foutre si c'est pas avec toi. Je veux pas me marier pour me marier ou avoir des gosses parce-que c'est dans le package ! Moi j'veux rester avec toi. Si finalement tu veux pas te marier ou pas d'enfant, eh ben rien à foutre. On fera sans. J'ai passé les meilleures années de ma vie avec toi ici. Absolument rien ne vaut ce qu'on a vécu ensemble. Même les galères à Oaz' à l'époque, la garde-à-vue à cause de cette connasse de Juliette... Toi et moi, c'est au-dessus de tout ce que j'ai pu vivre dans ma vie. Alors si tu me quittes, n'essaie même pas de me faire croire que tu me fais une fleur. "

Il renifle. Et puis une larme force le barrage de ses paupières. Mais il ne lâche pas l'affaire pour autant, bien décidé à ne pas se laisser larguer sur le bord de la route sans se battre.


- " Je... "

Elle ne peut pas continuer. Un sanglot lui comprime gorge et thorax, transformant la fin de sa phrase en un gémissement aigu. 


Elle tente de se reprendre mais ne réussit qu'à haleter : 

- " Je n'ai... je n'ai jamais douté... un seul instant que tu m'aimais. Mais... Mais je ne peux pas continuer comme ça... La... la culpabilité me ronge tous les jours qui passent... "

Elle pleure quelques secondes avant de continuer : 


- " Je ne peux pas continuer à te garder enchaîné à moi comme ça. Même sans parler de mariage... Tu attends. Tu attends que j'ai terminé. Et pendant ce temps-là, ta vie file. Un jour, c'est sûr que tu vas te réveiller et elle sera derrière toi. Et ce sera de ma faute. Je t'aime Fabien. Du plus profond de mon être. Et c'est pour ça que je pars."

Toujours silencieux, il lui attrape les poignets et la repousse lentement : 


- " Ça non plus je ne peux pas l'entendre. Parce-que si tu m'aimais comme tu le dis, tu resterais. Tu te battrais pour moi. Et peut-être que je vaudrais plus. Plus que ton passé. Si tu m'aimais comme tu le dis, comme moi je t'aime, la question ne se poserait même pas. Je t'ai toujours choisie. Je ne suis pas avec toi par flemme d'aller voir ailleurs. Je ne suis pas avec toi par habitude. Je suis avec toi parce-que c'est une évidence pour moi. Toutes les réticences que je pouvais avoir je les ai eues au début. Si tu te souviens bien, je ne voulais pas de toi, une casse-couille de classe mondiale qui attirait des emmerdes à tout le monde. Tu te souviens à quel point j'ai lutté ? Lutté contre moi-même quand je me suis aperçu que tu avais fait une percée malgré toutes mes résolutions ? Tu t'en souviens ou pas ? Parce-qu'on en a chié tous les deux à cette époque-là. Moi, quand je me suis aperçu que j'étais complètement à côté de la plaque, je me suis battu pour qu'on ait enfin notre chance. Parce-que je crois en nous. Toi et moi c'est sensé être pour la vie. J'ai pas de plan B. J'attends rien des autres. J'm'en fous des autres. Moi c'est toi que je veux. Alors si tu m'aimes comme tu le penses, t'arrête ces conneries et tu restes. Et on discute."

Assommée par ce monologue, Nadia n'a plus rien à dire qui ait du sens. Elle profite du fait qu'il relâche la tension qu'il maintenait entre eux deux pour se rapprocher et souffler : 

- " Merci."



- " Et pardon."

Elle se soustrait alors à son emprise et tourne brutalement les talons. Mais c'est sans compter la vivacité de Fabien : 




C'est elle à nouveau qui rompt le contact et murmure :


- " Ça ira. Ouvre-toi aux autres et tu verras, ça ira."

Elle se détourne alors et il ne la retient pas. Pas immédiatement du moins. Car elle n'a pas fait quatre pas qu'elle l'entend dire, pleurant de rage : 


- " J't'emmerde Nadia. J'ai pas besoin de ta condescendance. C'est une putain de trahison et tu as un putain de culot de me demander d'avoir confiance en l'avenir. Eclate-toi bien avec ce connard de Père Gerold."

Elle n'attend pas une éventuelle suite.


C'est à peine si elle tient encore sur ses jambes. C'est sa honte qui la porte hors de l'immeuble, plus que la nécessité de partir. Elle voudrait disparaître. Que vient-elle de faire ? Un instant, elle se demande si elle n'est pas en train de larguer tous les amarres. Elle a pris de la distance avec tous ceux qui lui restaient, année après année. Elle ne se voyait plus que quelques fois par an avec Anjana, pour les anniversaires, et encore. Ne restait plus que Fabien qui avait tenu bon envers et contre tout alors que tout le poussait vers la sortie. 
Alors qu'un courant d'air frais lui frappe le visage en tournant au coin de la rue, elle réalise qu'il ne lui reste plus que Gerold.

"Eclate-toi bien avec Gerold".

Sa vue s'opacifie, son souffle s'accélère. Elle résiste, pourtant. Se raisonne. Fabien est hors de portée. C'est le principal. C'est ce qu'elle voulait. Le sortir de son enfer avant qu'il ne se fasse engloutir lui aussi. Seulement maintenant, elle n'a plus personne. L'air siffle dans sa gorge, ses oreilles bourdonnent, si bien qu'elle perçoit tard le bruit du pas de course qui la suit.



- " NADIA !"

Son cœur manque un battement et la ramène à elle par la même occasion. 
Elle se tourne vers lui tandis qu'il la rattrape.

- " Pardon."


Le visage livide, elle répond :

- " Ce n'est pas grave, Fabien. Ce n'est pas grave.
- " Si. Bien sûr que si c'est grave putain. Je t'en veux terriblement. Je ne suis pas là pour te demander de me reprendre ou une autre connerie du genre. Je refuse juste qu'on se quitte comme ça. Pas après tout ce qu'on a vécu. Pas comme ça."


Elle le regarde, ne sachant pas trop quoi répondre. Il reprend : 

- " Il est tard. On est tous les deux dans un sale état... Tu peux pas partir comme ça, au beau milieu de la nuit. Pardon. J'ai pas réfléchi.
- " Je vais aller à l'hôtel
- " Tu risques de tourner un moment avant d'en trouver un qui t'accueille à cette heure-là. Je ne veux pas te forcer la main mais... Si tu es d'accord, reviens à la maison. Juste pour cette nuit. C'est chez toi aussi. Y'a pas de raison que tu dormes dehors. Et si tu veux pas qu'on soit sous le même toit, c'est moi qui vais me chercher un hôtel.
- " C'est dur... Je crois pas en être capable..."

Elle ferme les yeux et laisse ses larmes couler quand elle se sent doucement attirer vers le corps chaud de Fabien qui contraste avec le froid ambiant.


La sensation la fait frissonner. Fabien ressert alors son étreinte et lui prend la main dans la sienne pour la réchauffer.



- " Je ne veux pas être ce gars qui devient une enflure après la rupture. J'ai entendu ce que tu as dit. Ce n'est pas parce-que notre histoire s'arrête que je dois moi aussi arrêter d'évoluer. Tu as raison. Mon impulsivité est un problème. Je vais travailler là-dessus. Et mon premier geste c'est de ne pas te foutre à la rue en pleine nuit. Pardon. C'est moi aurait du sortir. Je te raccompagne et je te laisse. C'est d'accord ?"

Elle secoue négativement la tête et demande : 

- " Tu crois qu'on peut cohabiter une dernière fois ?"

Il pouffe malgré lui alors qu'il retient un sanglot.

- " Ça devrait aller. Allez viens."




Elle ne sait pas combien de temps ils sont restés ainsi, lovés l'un contre l'autre sans oser bouger. 
Ils étaient rentrés bras dessus, bras dessous et aucun des deux ne s'était écarté de l'autre. Alors ils s'étaient dirigés ensemble sur le canapé et s'étaient installés comme ils étaient.
Nadia a arrêté de réfléchir. Elle se laisse bercer par la respiration de Fabien et elle savoure le contact de sa main qui lui caresse les cheveux.


Et puis elle ressent une douleur dans le bas du dos. Alors elle se tortille un tout petit peu et frôle le visage de Fabien avec son front. L'effleurement en appel un autre. Et puis se sont leurs doigts qui finissent doucement par s'emmêler et se démêler. C'est au tour de Fabien ensuite de changer de position et leurs regards se croisent. Ils n'ont pas besoin de plus pour comprendre que l'ambiance va changer. Ils se repositionnent sans rompre le contact visuel en un parfait accord, bouleversés par les émotions qui fracassent leurs entrailles.


Ils se rapprochent encore l'un de l'autre et alors que la souffrance qui les fait trembler leur rappelle à quel point ils sont terrorisés à l'idée de se séparer, le fleur de peau se transforme en étreinte assurée.


Chacun prend le temps d'enregistrer chaque sensation que l'autre lui procure sous ses doigts, contre sa peau, sur ses lèvres et sa langue. Même s'ils se connaissent déjà par cœur, cette fois-ci a un goût particulier. Peut-être le regretteront-ils plus tard, peut-être qu'il aurait mieux valu rester fâchés. Mais pour ce soir, en tout cas, cette amertume sublime davantage qu'il n'abîme la dernière communion. 
Demain est un autre jour.



















Commentaires

Eulaline a dit…
Elle a raison, Nadia *cœur brisé*

Tes images sont magnifiques une fois encore. Un chapitre bouleversant, magnifique, plein d'amour. Tout ce que j'aime.
GGO a dit…
Merci beaucoup Eul ❤
Agathe La Petite a dit…
Ce n'est pas un couple que j'apprécie immodérément, mais je ne peux m'empêcher d'être triste pour cette fin de leur vie commune.
Je pense que Nadia a fait une erreur en ne se confiant pas à Fabien, même si c'était pour le "protéger" et pour éviter que lui aussi soit pris à partie par Oaz'Corp si cela venait à sentir le roussis. Je pense que si il avait tout su, elle aurait pu éviter tout ce qui lui arrivait.
Et maintenant, elle reste avec Gérold. j'ai très moyennement confiance en leur duo, enfin surtout en lui.
J'espère au moins que leur obsession de "justice" arriveront à faire tomber Oaz'Corp, ou au moins les Lalouche.
Encore un très beau chapitre et tes images vont si bien avec le texte ♥
Combien de fois encore va tu nous briser le coeur ? XD
Vivement la semaine prochaine !
Parthenia a dit…
Bon, eh bien Agathe a tout dit avant moi ! Je plussoie tout ce qu'elle écrit!
De mon point de vue, c'est une très mauvaise idée qu'elle reste isolée avec Gerold qui l'a quand même menacée et passée à tabac...
Peu importe le côté impulsif de Fabien, elle aurait dû le tenir au courant. D'ailleurs, son silence a mis son chéri en bien mauvaise posture...

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous les gamins Magnolia à vouloir se sacrifier ?
On assiste à une véritable tragédie grecque là, où le destin des héros est à l'avance scellé par les dieux et qui sont condamnés quels que soient leurs actes pour y échapper !!

Bref, j'ai l'impression que nous venons d'assister en direct live à la rupture du dernier couple de ton histoire... Et ne me parle pas du rabibochage entre Lin et Lazlo, ce n'est pas un vrai couple pour moi... 😁😛

Ce chapitre est triste mais on se console avec tes magnifiques images... 😘
GGO a dit…
Agathe : Oui c'était une erreur à mon sens aussi, je pense qu'en mentant, même par omission, on prive l'autre de son libre arbitre et personne n'a le droit de faire ça. Maintenant, la pauvre a réagi sous le coup du stress et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas les idées claires...

Un grand merci pour tes compliments, et pour ta question euh... Joker XD Vous serez tranquilles après le mot "FIN". ^^


Parthenia Le problème avec les mensonges c'est que ça dégénère hyper souvent ^^" Et comme je disais à Agathe, je ne supporte pas qu'on hôte à quelqu'un son libre arbitre.

Ah je sais pas, moi, ce qu'ils ont. Ils sont pénibles 😜

Oui, c'est un peu un jeu de quilles après le passage d'un chien. Qu'ai-je fait de tout cela, maintenant que tout est cassé ? 😈

Réponse les prochaines semaines 😘

Un grand merci pour ta présence ici ❤