2.07 Épreuves de Confiance - Partie 2

 


Note : Avant de poursuivre, merci de lire

Mission to Sixam






***








Des voix lui parvenant du couloir la réveillent en sursaut. 


Elle redoute autant qu'elle espère sa libération. Elle tend l'oreille et reconnait les voix de ses colocataires, ainsi qu'une autre qui lui est familière, mais qui appartient à quelqu'un qui ne peut être là. Confuse, elle se redresse encore, tentant de comprendre ce qui est dit sans pour autant avoir le courage de s'approcher de la porte. Puis la voix familière hausse d'un ton et un craquement déchire l'air, rapidement suivi d'un second puis d'un troisième. Un bruit de fer contre le plancher retentit et elle peut distinctement entendre : 

- " Dégagez de là maintenant ! "

Elle devine le claquement de la porte donnant sur la cuisine, puis la poignée de celle de sa chambre se met à grincer.
Elle croit être encore en train de rêver quand elle distingue la silhouette qui pénètre dans la pièce.


Elle se lève précipitamment et va à sa rencontre.

- " Qu'est-ce-que tu fais là ?"

Il ne répond pas. Il se contente de la scruter, une expression illisible sur le visage.


- " Qu'est-ce-que tu fais là, répète-t-elle. Qu'est-ce-qu'ils t'ont dit ? Qu'est-ce-que tu leur as dit ?"


- " C'est comme ça que tu m'accueilles ? Après huit ans de silence radio ?"

Jane ne sait pas quoi répondre alors elle le laisse poursuivre.


- " Que tu ne viennes pas me voir, encore, j'ai compris... Mais que tu ne répondes même pas à mes lettres... "

Elle se doit d'être prudente et de bien choisir ses mots : Max est certainement sa meilleure chance de sortie. Toute à sa réflexion, le jeune homme a le loisir de continuer : 

- " Même ta sœur a trouvé le temps de m'écrire...
- " Ma sœur ? 
- " Eh ouais, ta sœur.
- " Qu'est-ce-qu'elle t'a dit ?
- " Eh bien je ne sais pas, à toi de me dire ?
- " Comment ça ?
- " Bah je sais pas t'as rien à me dire ? Je croyais qu'on s'était mis d'accord. Putain je ne t'avais demandé qu'une seule chose. J'ai tout accepté de toi. Y'avait un truc, un seul truc, et tu m'avais promis. Alors maintenant que je suis là, tu vas me le dire en face.
- " Mais te dire quoi ?!
- " Que tu couches avec Daniel."



- " Putain vous êtes toutes les mêmes."

Sentant la situation dégénérer, elle se reprend : 

- " C'est faux. Je ne couche pas avec lui. 
- " Ce n'est pas ce que m'ont dit tes yeux il y a une seconde.
- " C'est parce-que Dan est un sujet sensible. Tu dois certainement savoir ce qu'il en est. Mais je n'ai pas trahi notre accord.
- " Je pensais que c'était derrière nous tout ça. Je pensais qu'entre nous il ne serait plus question d'un ou d'une autre.
- " Tu vas me faire croire que tu t'es contenté de ta main pendant toutes ces années ?
- " Je l'aurais fait si tu avais donné signe de vie. J'ai résisté longtemps, tu sais. Sauf qu'à un moment, t'en as marre de passer pour un con auprès de toi-même. Alors oui j'ai pris des putes. Des dizaines et des dizaines. Et le pire dans tout ça c'est que même si je continuais quelque part à te faire confiance, je savais que t'en aurais rien à foutre. Peut-être parce-que ça te donnait bonne conscience avec Daniel. C'est p't'être ça, la base de ton délire. Tu m'dis ce que je veux entendre et après tu fais c'que tu veux ! Putain mais tu m'as menti droit dans les yeux !
- " Tu te trompes. Je n'ai eu personne pendant huit ans.
- " J'en crois pas un mot.
- " Eh bien tant pis pour toi, qu'est-ce-que tu veux que je te dise... 
- " Pourquoi tu m'as pas répondu ?
- " Parce-que je n'ai pas récupéré les lettres. Et puis tu voulais quoi ? Qu'on s'échange des courriers enflammés pour que les gardes se branlent dessus ? Qu'ils s'en servent contre toi ? J'avais rien à te dire qui ne soit pas compromettant ou qui te soit utile.
- " C'est là où tu te trompes. J'avais besoin de toi. T'aurais pu écrire 3 lignes de conneries ça aurait suffit."

Jane roule des yeux excédés vers le haut.

- " Oh sérieux tu vas pas me faire chier avec un romantisme à deux balles...
- " Putain mais j'hallucine complètement ! C'est... C'est comme... C'est comme si tu étais redevenue la Jane du début... 
- " Je ne sais pas quoi te dire, d'accord ? 8 ans, c'est long, surtout que ta peine était bien plus longue à la base... Écoute... Ce n'est pas le bon moment. C'est la merde et tu nous mets tous encore plus en danger. 
- " Tu m'prends pour un débutant ou quoi ? Mais... Je... "

Son expression lui serre le cœur. Il a l'air tellement sincère... Pourtant, ils ne peuvent continuer ensemble, c'est trop dangereux. Il ne lâche cependant pas l'affaire et d'une voix à peine audible il demande, ses traits affichant soudainement une compassion douloureuse : 

- " Que t'est-il arrivé ? "

Que lui est-il arrivé ? La question lui amène immédiatement les larmes aux yeux : tout et rien. Sa vie a changé du tout au tout et pourtant elle n'y a rien gagné. Elle a enfin réussi à s'émanciper, mais les seules choses apportées par sa liberté ont été de nouvelles chaînes. 
Que lui est-il arrivé ? Une longue traversée du désert qui se termine au fond d'une cave.

Ses lèvres se mettent à trembler, offrant au malfrat une mine pitoyable. Elle ne devrait pas se montrer ainsi. Jane ne craque pas. Seulement la Jane que tout le monde a connu n'est plus et celle-ci est au bord du gouffre, elle ne voit plus d'issue. Elle devrait le sortir de là à coup de pied au cul mais tout ce qu'elle fait c'est trembloter de la lippe, cette gourdasse qu'elle est devenue.
C'est plein de sollicitude que Max s'approche pour lui saisir délicatement la main gauche : 


- " Hey... " Chuchote-t-il. " Je savais qu'il y avait quelque chose de pas normal. J'vois bien que c'est la merde et c'est vrai, 8 ans, c'est long. Mais c'est moi, Jane. C'est nous."

Il l'attire à lui avec précaution, en la fixant d'un regard doux : 


- " On en a vu d'autres. Je vois bien que t'en as chié... 
- " J'suis fatiguée, c'est tout. " Dit-elle excédée en reniflant et en détournant légèrement la tête avant d'ajouter, les yeux fermés :  "J'en ai ras-le-cul de tout ça. Ras-le-cul."

Il fait lentement glisser sa main le long de son avant-bras jusqu'au coude qu'il saisit pour la rapprocher encore un peu plus. Jane n'a ni la force ni la volonté de résister alors elle laisse leurs torses se rencontrer de manière à recevoir le souffle chaud de max contre sa nuque : 


- " Laisse-toi porter, Jane, pour une fois. Là, maintenant que je t'ai retrouvée, j'ai de la niaque pour mille."


- " Regarde-moi Jane... Regarde-moi."


- " J'ai beaucoup réfléchi en taule. Chaque jour qui passait, je me maudissais un peu plus de m'être laissé avoir. Je me croyais intouchable, je n'avais peur de rien ni de personne. Mais j'suis comme les autres. Tant que t'es tout seul, tout baigne ; tu vas en taule, tu fais du business là-bas, tu prends des putes, ça change pas grand chose. Limite je n'étais pas mécontent d'y aller pour des petites peines car je prenais la température là-bas directement. Mais là... Sans déconner j'ai cru devenir fou... sans aucune nouvelle de toi en plus... Ça m'a fait vriller et j'ai failli devenir incontrôlable. Surtout après la lettre de cette pétasse de Sharon. Je me rends compte maintenant qu'elle a essayé de me manipuler. Avant, j'aurais voulu savoir pourquoi et j't'aurais promis de lui faire la peau... Maintenant, j'm'en fous. J'veux autre chose pour nous, Jane. J'veux me ranger. J'ai des billes à droite et à gauche, y'a moyen de tirer encore plus des clubs et y'a tout le parc immobilier... C'est bon maintenant. J'ai plus vingt ans mais j'suis encore jeune et j'ai du pognon. J'veux en profiter. J'veux pas faire comme mon vieux et terminer avec une balle dans la tête, avec trois mômes soulagés que ça s'arrête enfin. J'veux pas passer la moitié de ma vie loin de toi. J'veux plus. J'veux qu'on forme vraiment une famille et qu'on prenne soin les uns des autres. Je sais que t'y crois pas... Mais laisse-moi te montrer."

Elle se rend compte au bout de quelques secondes qu'il attend une réponse. Son consentement.
C'est si difficile de penser, de faire le tri, de calculer. Tout ce qu'elle réussit à répondre alors est un plaintif : 

- " Je ne sais pas. J'ai trop à faire, encore. Trop d'incertitudes.
- " Je sais, " chuchote-t-il. "Ce n'est pas une offre à durée déterminée, Jane. J'ai juste besoin de savoir si t'as balayé toute notre histoire d'un revers de la main... ou si... "

Il suspend sa phrase, écarte délicatement une mèche de son front avant d'approcher son visage du sien. Il marque un arrêt de manière à ce qu'elle ait le temps de l'arrêter, puis, n'étant pas stoppé, pose un baiser voluptueux sur ses lèvres.
Enveloppée par tant d'amour, les dernières résistances de Jane volent en éclat. Non, il ne faut pas ; mais tant pis. À cet instant, Jane dit "merde" à la raison, Jane déclare avoir le droit d'être aimée. Peu importe le temps que ça durera, l'ivresse de l'instant a tout bazardé comme on débarrasse une table encombrée pour y poser un cul. Il sera bien temps d'y remettre de l'ordre plus tard.
Il ne faut pas plus de quelques secondes pour que l'échange s'intensifie et que Max place ses mains sous ses fesses.


La fièvre monte, les corps se libèrent et les vêtements glissent à terre.
Ils contournent le lit ensemble et Jane pousse son amant qui tombe sur le dos avec elle dans les bras. Il se redresse soudainement alors qu'elle attrape un préservatif et revient à lui avec. Il s'exclame : 

- " C'est quoi, ça ?
- " Une contraception.
- " On a toujours fait sans qu'est-ce-qui t'arrive ? Tu sais ce que j'en pense. Si tu risques de tomber enceinte on fait autrement mais je mets pas ça. Je mets ça qu'avec les putes."

L'ambiance change et la récréation va tourner court si elle le laisse se faire rattraper par les suspicions qu'il a son égard, comme en témoigne l'insinuation cachée dans sa dernière phrase.

- " Et si j'ai pas envie de faire autrement ? " Lance-t-elle avec un sourcil relevé, le mettant au défi d'aller contre sa volonté.
- " Tu me caches quelque chose."

Elle lève les yeux au ciel et se place avec une attitude provocatrice entre ses cuisses qu'elle écarte l'une après l'autre avec ses genoux . Déséquilibré, il se retient avec une main et l'accueille avec l'autre, moins vindicatif que la seconde précédente.

- " Tu tiens vraiment à gâcher ce moment ? "L'accuse-t-elle.
- " Parle pour toi et ton morc...
- " Stop."


- " Tais-toi."

Elle l'embrasse, un peu rudement, les yeux bien ouverts et le regard résolu. 

- " J'vais pas te faire un exposé sur ma chatte donc soit t'acceptes soit on baise pas."

Le visage fermé, il a l'air de ne pas vouloir se satisfaire de l'ultimatum. Pourtant, il finit par céder et lui rend son baiser, boudeur.

- " Bien." Conclut-elle.

Elle reprend alors le fil de leur conversation non verbale et l'embrasse un peu plus doucement, encore davantage la fois d'après, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il prouve qu'il abdique complètement.


Il se laisse donc finalement tomber sur le dos et l'attire à lui en disant : 

- " Jane...
- " Quoi encore ?"



Il plisse les yeux, pensif, la dévisage, puis dit : 

- " C'est long, huit ans, mais je pensais pas que ça pouvait altérer quoi que ce soit entre nous."

Elle va protester mais il l'en empêche : 

- " Attends Grincheuse... C'est pas grave. Tu te souviens de ce jour de pluie ? Rien n'a changé. Rien n'a changé Jane Villareal. Je t'ai prêté serment. Je serai patient aussi longtemps qu'il le faudra parce-que j'ai confiance en nous."





*** 











***






- " Pour moi c'est bon !
- " Vas-y alors. Je termine mon coin pendant ce temps."




Une fois changés, les deux collègues et amis se sont installés sur un des bancs de la salle d'exposition pour reposer leurs jambes après ces deux grosses journées de jardinage. Curieuse devant l'air énigmatique de Lazlo, Lin demande : 

- " À quoi tu penses ?"

Il ne répond pas tout de suite, comme absorbé par ses pensées.

- " À rien de spécial... Je me disais juste que j'avais passé un bon moment..."

Sa phrase ne semble pas terminée et pourtant, il n'ajoute rien.

- " Moi aussi j'ai passé un bon moment pendant ces deux jours avec toi. Les jardins en avaient bien besoin ! On devrait peut-être former un club tous les deux. On se retrouverait une à deux fois par semaine pour partager notre passion et...
- " Pourquoi tu t'obstines à tout vouloir faire toute seule ? On peut déployer un membre de l'équipe. Ou tiens ! Un étudiant pourrait venir t'assister... Maintenant que c'est bien sur les rails, il me semble que tu as des choses autrement plus importantes à faire...
- " C'est de la détente, pour moi. Comme tu le sais je n'ai pas beaucoup de loisirs, et m'occuper des plantes en est un. Là il se trouve que je me suis trouvée débordée à cause...
- " Ok, ok... Mais réfléchis à ma proposition. Déléguer de temps en temps pourrait aussi te permettre d'avoir plus de temps pour toi...
- " Je n'en ai pas l'utilité. Par contre, j'aime ce que l'on a fait ensemble ces deux derniers jours. Et si tu arrêtais de me couper, tu te rendrais compte que je te demande si tu veux bien passer du temps avec moi."


Lazlo marque un temps d'arrêt avant de répondre : 

- " Ok Lin, pardonne-moi de poser la question, mais ça me taraude : que me vaut ce regain d'intérêt pour ma personne ? Tu ne voulais plus rien avoir à faire avec moi et maintenant tu veux que l'on se voit deux fois par semaine ? 
- " Je suis fatiguée de te faire la tête.
- " Ah bon."


- " Alors juste comme ça, tu décides de me repêcher ?
- " Mieux vaut tard que jamais ?
- " Et elle joue en plus. Lin... Arrête... Arrête avec ce regard, je suis sérieux... Roooo tu me fatigues. "




- " J'ai réalisé que tu finissais toujours par me manquer. Une partie de moi est toujours en colère, c'est vrai. Mais plus je vieillis et plus la Lin raisonnable gagne du terrain. Et tu sais ce qu'elle me dit ?"

Lazlo ne trouve la force que d'agiter négativement la tête : 

- " Elle me dit qu'à force d'être capricieuse comme ça je risque de passer à côté de la seule personne capable de me supporter."

Il déglutit :


- " Qu'est-ce-que tu es en train de me dire ?
- " Moi aussi je suis fatiguée de moi. J'ai beaucoup lutté, pour des tas de choses, sauf pour la personne qui a toujours été là pour moi. J'en ai marre. Ce week-end m'a rappelé à quel point nous sommes proches et à quel point c'est si facile d'être avec toi et si difficile de te garder à distance malgré ma rancœur.
- " Et... donc ?
- " Et donc j'aimerais qu'on rediscute du sujet qui fâche... "

Il lève les yeux au ciel et va se dégager mais elle le retient : 

- " La décision finale ne changera pas ce que je ressens pour toi. Je me connais, je sais que ce serait mieux si nous n'avions aucun secret l'un pour l'autre. Mais je suis prête à écouter sincèrement tes arguments cette fois-ci. Et dans cette optique, il faut que je te montre quelque chose. Parce-que je ne veux plus qu'il y ait de secret entre nous."

Fébrile mais tenace, Lazlo répond à ses caresses :


- " Je ne peux rien te promettre. J'accepte volontiers que l'on en discute. Mais je ne vais pas te mentir, ma décision est prise depuis longtemps. J'ai accepté de faire une croix sur toi car ta sécurité passe au-dessus de tout. Si je voulais être avec toi à tout prix, j'aurais cédé depuis longtemps. Mais je t'aime plus que ça, Lin. "

C'est à son tour d'être troublée.

- " Il m'a fallu du temps pour m'en rendre compte."

Ils se sourient, puis elle ressert sa poigne pour se donner du courage : 

- " Suis-moi. J'ai quelque chose à te montrer."



- " Waouh, j'ai une entrée VIP pour le Fort Muto ?
- " Oui. La seule personne qui y est déjà rentrée c'est mon Papa et il avait du gâteau."

Il pouffe, elle lui sourit avec affection.



Lazlo entre et promène un regard curieux sur la pièce avec un air ravi. Lin quant à elle se dirige lentement dans le coin droit d'une démarche raide que son ami ne remarque pas.

- " Par ici Lazlo."

Il fait alors quelques pas vers elle et remarque un sas vitré dont le contenu est masqué par la silhouette de Lin.

- " J'avais besoin de comprendre." Déclare-t-elle. "Je me suis sentie trahie, à l'époque, et j'avais peur de ne pas être dans le bon camp."

La mine de Lazlo s'assombrit instantanément, un pli inquiet barrant ses sourcils. La jeune femme s'efface alors du passage et ce qu'il découvre le glace de la tête aux pieds.


- " Mon Dieu Lin... Qu'est-ce-que tu as fait ?"











Commentaires

Eulaline a dit…
Max et Jane. Quel couple, quel duo :D Ils m'avaient manqué de les voir ensemble. Il y a de l'électricité dans l'air quand ils sont dans une même pièce :) et c'est comme s'ils ne s'étaient quittés que la veille. Ou presque.
J'ai adoré.
Comme toujours, c'est un peu compliqué de faire le tri dans le vrai et le faux, tous les deux ne cessaient de tester l'autre et au final, c'est surtout un imbroglio qu'il reste: une femme qui veut être aimée, qui a prononcé ces mots-là à un autre, qui aurait voulu que ce soit un autre qui lui dise, un homme qui veut que cette femme l'aime, oui mais... Je termine cette partie du chapitre sur la défensive.
Ces deux-là vont si bien ensemble dans mon monde, mais ce que Eul' veut, c'est rarement ce qui se passe dans no u turn, la preuve dans cette seconde partie de chapitre. Non mais Lin, lin, lin! Mais qu'elle m'agace!
" [..]à force d'être capricieuse comme ça je risque de passer à côté de la seule personne capable de me supporter." Il faut être Lazlo pour trouver cette déclaration troublante, mignonne ou adorable. Misèèère, lui qui racontait qu'il ne voulait pas être le second choix, nous sommes en plein dedans :o Que tout cela manque de passion, de désir, d'envie, d'essentiel et de précieux.

La fin me laisse un peu dubitative: "j'avais peur de ne pas être dans le bon camp." Peut-être que Lin a une conscience, finalement, au-dessus de sa soif de savoir?
Décidément, Lin restera sans doute à jamais le personnage le plus intrigant de cette histoire, celle que je ne parviens jamais à cerner. Et c'est très bien comme ça.

J'ai à nouveau adoré ce chapitre, tes images de Jane et Max sont tellement magnifiques. Ils sont des sujets parfaits, une telle harmonie entre eux lorsqu'ils sont ensemble, j'aime vraiment énormément.

Encore merci pour ces moments. Vivement la suite! :D
Parthenia a dit…
Je suis trop contente de revoir plus longuement Max ! 😍
Je suis très très satisfaite de ce que tu en as fait, avant et après la prison, dont la manière dont tu t'es réappropriée ce premade. C'est un personnage que j'adore dans le jeu et j'aime beaucoup ta version.

Bref, je suis rassurée de constater qu'il a vu clair dans le jeu de Sharon. L'amour a finalement été le plus fort. Ca m'a d'ailleurs bouleversée sa confession sur sa solitude en prison, la peine à lui causée par la défection de Jane.
Et Jane. Pourquoi lui cède-t-elle à ce moment-là ? Réminiscence troublante de leur passé ? Lassitude de sa propre solitude ? Pur opportunisme ?
Tient-elle à lui autant que lui semble tenir à elle ? J'espère qu'elle est sincère et qu'elle ne se joue pas de lui... Oui, je suis à fond derrière Max !

Quant à Lin... eh bien Lin reste à mes yeux fidèle à elle-même ! C'est-à-dire qu'elle m'agace fortement... Désolée GGO, mais oui, elle m'agace ! J'ai l'impression qu'elle fait toujours ses choix à contre-temps, et puis, cette déclaration d'amour à Lazlo claquée au sol, franchement, j'ai presque eu de la peine pour lui ! 😜 Pourquoi lui fait-elle confiance ? Comment va réagir Lazlo ? Comme la sempiternelle couille molle qu'il est (je cite juste son frère hein ! qui doit sûrement mieux le connaître que moi...). Ou alors va-t-il se décider à secouer le joug des Lalouche et rejoindre enfin le "bon" camp ?

J'ai adoré ce chapitre... Merci pour cette lecture délicieuse...
Eulaline a dit…
"Peut-être que Lin a une conscience, finalement, au-dessus de sa soif de savoir?" Je crois que j'aurais dû dire au-dessus de son ambition plutôt que sa soif de savoir. Je crois que Lin restera toujours cette jeune fille qui vient signer son contrat chez Lalouche et prend bien garde de ne pas entendre ce qui pourraient être des cris d'un enfant qui lui parviennent :/

GGO a dit…
Eulaline Pour Max et Jane, il vous manque encore des éléments pour tout bien saisir. Et tu as bien raison d'être sur la défensive. ^^

Pour Lin, je suis vraiment navrée, il me semble que personne n'a envie de la voir terminer avec quelqu'un d'autre que Dan, mais encore moi qu'elle termine avec Lazlo XD Arf, cela ne vous plaira pas, mais cela prendre plus de sens au fur et à mesure des chapitres. Pardon d'avance parce-que je sais que ça va vous crisper XD
Pour son ambition c'est évident que cela joue... :/

Un grand merci à toi pour ton enthousiasme et tes commentaires, à chaque fois. <3


Parthenia Oh merci pour Max c'est un joli compliment :D
Pour Jane, je ne peux rien dire pour le moment, mais tes questions sont très pertinentes !

Quant à Lin surtout ne t'excuse pas, je sais pertinemment ce que je vais occasionner avec les choix de Lin, ne t'en fais pas XD Je ne peux pas trop en dire mais vraiment, ne t'inquiète pas, je suis préparée à vous voir rouspéter XD

Un grand merci pour ton message, cela me touche beaucoup <3
Parthenia a dit…
Au fait désolée pour la fausse manip où j'ai supprimé mon 1er commentaire. En fait c'est exactement le même que celui-là, et j'ai même pas corrigé les fautes de grammaire, quel boulet ! 😅

J'en profite pour revenir sur mon commentaire. Après réflexion, j'ai comme un doute affreux : est-ce que Max paraît si conciliant par esprit de vengeance (il se rapproche d'elle pour mieux la punir ensuite ?) ou est-ce sincère... 😱 Oui, je me dis que je ne suis peut-être pas très objective quand il s'agit de lui ?!? 🙄
GGO a dit…
Parthenia Aucun problème ! ;)

Haha ! Je te rassure, ton intuition première est bonne. Je ne crois pas Max, de toute façon, capable de se donner ainsi s'il n'est pas sincère. Il n'y est pas allé avec le dos de la cuillère, là. :D Je dirais même qu'il y croit pour deux... ^^"(Pardon TT)

Merci, encore. 😊
Parthenia a dit…
Oh, pardon, pardon, Max, d'avoir douté de toi, je promets que je ne recommencerai plus jamais jamais jamais !!!


Sinon, je m'engage solennellement à dire une chose de bien sur Lazlo... 🤪
GGO a dit…
Parthenia J'vais brouiller les pistes rien que pour t'embêter 🤣