8. Un cri dans la gorge






Arrivée en haut des marches, Nadia est accueillie par le cliquetis des couverts contre les assiettes, des discussions vives et des rires sonores qui résonnent contre la brique et le métal qui les entourent elle et ses collègues. Alors qu'elle passe près d'eux, aucun ne lève le nez ou ne la salue. Dans ces murs, elle a l'impression d'être redevenue l'adolescente qu'elle était au lycée. 
Elle attrape son repas et s'apprête à trouver une place isolée quand son nom fait irruption dans une des conversations :

- « Attends... on va demander au nouveau. T'en penses quoi, toi ? Tu trouves pas qu'elle ressemble à Calcuta ? »

Tout son être se fige.

Ça y'est, le moment est arrivé. Ses articulations lui paraissent tout à coup si grippées qu'elle se meut avec raideur quand elle ne voudrait qu'une chose, fondre au fond de la salle et que conformément à l'ordinaire, personne ne fasse attention à sa personne.
Le sus-cité nouveau, dont Nadia ne connaît pas le nom, la suit d'un regard gêné tandis qu'elle passe non loin d'eux – passage obligé – pour atteindre un coin de table inoccupé. La discussion se poursuit dans son dos :

- « Alors ? T'en penses quoi ?
- « Euh... je ne sais pas... Je ne suis pas au courant... Tu m'pass...»

- « T'es pas au courant ? Mais tu vis sur Sixam ou quoi ?
- « Ils ne doivent pas avoir la fibre à Sulani, taquine la collègue en bout de table.
- « Ouais nan mais il habite plus là-bas, hein... Tu viens pas en jet-ski tous les matins quand même ? Nan mais sérieux ? T'as pas entendu parlé de cette histoire ? Tu connais Corey au moins ?
- « Euh... Ouais... C'est un acteur c'est ça ? »

Assise à sa place, Nadia voit les 2 collègues marquer leur stupéfaction et la voisine à droite du nouveau demander :

- « Ouais ok, alors tu sais qu'ici on a une chose merveilleuse qu'on appelle « Internet » ? »

Son attention est soudainement détournée par l'arrivée de son supérieur et la boule qu'elle avait dans la gorge grossit davantage.


 «  Vas-y passe-lui ton tel pour lui montrer. »

Impossible qu'il passe à côté de la conversation qui se déroule à 1 mètre de lui. Impossible pour elle de se tirer de ce mauvais pas. Tout s'enchaîne alors et elle assiste impuissante au sursaut d'intérêt de Jérôme Gerold lorsqu'il saisit la teneur de la discussion et voit la photographie de la simulation vieillissante de sa sœur par dessus l'épaule du nouveau. Elle transpire par tous les pores de sa peau sous le regard incendiaire de son supérieur qu'elle devine posé sur elle.


- « Vous en pensez quoi Sergent Gerold ? On dirait pas la sœur de Calcuta ? En plus gracieuse ?
- « … Il y a un air, oui...
- « Je crois que Papa Calcuta a pas été sage !
- « Euh... Intervient sa collègue. Elle a été adoptée.
- « En même temps si je devais avoir une chieuse pareille moi aussi j'l'aurais abandonnée. La vie est trop courte !
- « T'es con... » , répond sa voisine de gauche en riant.

Devant son assiette à laquelle elle n'a pas touché, Nadia est au comble de l'ulcération. Son estomac la plierait en deux si elle n'était pas à la fois obnubilée et terrifiée à l'idée de devoir rendre des comptes au père Gerold.






***







- « T'as de la visite Villareal.
- « Rien à foutre.
- « J'srais toi je changerais de ton. Pas sûr que son Altesse Oruscant apprécie l'outrage. »

Max ouvre un œil et jette un regard en coin au maton qui s'impatiente :

- « Allez là ! J'ai pas que ça à faire. »

Le détenu tourne péniblement la tête pour la remettre dans l'axe, et une fois la face contre le coussin, prend appui sur ses mains pour se relever.

Il se sent lourd et vaseux. La lettre lui a fait l'effet d'un uppercut pris par surprise. Ces quelques heures de demi-sommeil avaient presque réussi à lui faire croire qu'il avait rêvé et que le silence radio de Jane n'était qu'une précaution visant à se protéger l'un l'autre. Mais ses tripes mâchées avaient eu vite fait de lui rappeler la réalité.
Une fois sa carcasse musculeuse de 90 kg sur pieds, il suit le gardien dans les couloirs de la prison de Windenburg en direction du parloir. Sur le trajet, le maton résume en une phrase les interrogations qui s'entrechoquent dans son esprit embrumé : 

- « Une lettre mystérieuse... Papa Oruscant qui se déplace... Tu nous préparerais pas une sortie anticipée toi, des fois ? »

Quand bien même il aurait souhaité lui répondre, Max n'aurait pas pu le faire étant donné le fait qu'il était aussi perplexe que le surveillant. Il pénètre dans le parloir et un petit rictus dédaigneux étire un coin de ses lèvres lorsqu'il aperçoit les visiteurs qui ont fait le déplacement pour voir la racaille de l'est.

Que ce soit Ulrike la bobo ou Morgan la rebelle des beaux quartiers, elles sont toutes les deux l'incarnation parfaite de ce qu'est Windenburg : une pétasse hautaine pourrie jusqu'à la moelle.
Arrivé à son box, il est accueilli par Charles Oruscant, le plus célèbre des avocats d'affaires du pays, qui lui adresse une expression énigmatique tandis qu'il s'assoit. 

Les paupières légèrement plissées, le Parrain de l'Est finit par lâcher après quelques secondes :

- « Maximilien.
- « Maître Oruscant. »

L'air circonspect de l'avocat devient suspicieux au moment où il s'approche de la vitre pour être bien sûr de capter toute l'attention de son client :

- « Il y a des choses que je devrais savoir ? »

Max fronce les sourcils.

- « Il n'y a rien que vous ne sachiez déjà.
- « Je reformule : que caches-tu ? Je ne vais quand même pas te refaire le discours de tes 16 ans sur la nécessité de me donner tous les éléments si tu souhaites que je te défende efficacement ?
- « Ce n'est pas nécessaire. Je vous ai tout dit.
- « C'est inexact. Tu ne m'avais jamais parlé de ta relation avec Sharon O'Meara. »

Ses yeux s'écarquillent malgré lui et sa moue se fait dubitative :

- « Ma relation avec Sharon O'Meara ? Je suis bien le dernier au courant ! D'où ça sort, ça ?
- « De sa bouche. Elle a pris contact avec moi et a affirmé pouvoir raccourcir ta peine. »

Max tente de maîtriser ses expressions, mais la surprise est de taille :

- « Mais... Comment ? »

Charles Oruscant fronce les sourcils à son tour avant de prendre appui contre le dossier de sa chaise et de déclarer : 

- « Visiblement, il va falloir accorder nos violons. Si je comprends bien ce qu'il se passe, elle nous propose un joker. À nous de l'utiliser au mieux. Elle a disparu de la circulation à peu près au même moment que ton incarcération. Et il me semble bien, il y a 8 ans de cela, que...
- « Sharon et moi sommes des inconnus l'un pour l'autre. Nous avons certainement des connaissances en commun, mais je n'ai absolument aucune idée de la raison qui motive sa proposition. Qu'a-t-elle demandé en échange ?
- « Rien.
- « Rien ?
- « Rien.
- « Et elle compte témoigner publiquement ou...
- « Elle préférerait que tout cela soit fait dans la discrétion, mais m'a assuré que son anonymat ne devait pas compromettre ta sortie. »

Perplexes, les deux hommes gardent le silence quelques instants, puis l'avocat ajoute : 

- « Au début, vois-tu, j'étais persuadé que vous aviez eu une liaison et qu'elle ne s'était pas manifestée plus tôt à cause d'un quelconque différent. Or, tu es en train de me dire qu'une starlette internationale veut se mouiller pour toi alors que vous ne vous connaissez ni d'Eve ni d'Adam et sans aucune contrepartie ?
- « Mais je ne dis absolument rien ! C'est vous qui m'apprenez tout ça.
- « Je n'aime pas ça. Ça ressemble fortement à un contrat sur ta tête. Comme tu es intouchable ici, quelqu'un cherche à te faire sortir pour pouvoir te liquider. Que veux-tu faire ? »

Ce qu'il veut faire ? Ce qu'il veut faire, c'est sortir de là et rejoindre Jane pour voir de ses yeux que Sharon déraille à bloc.

- « Rien ne presse, continue l'avocat. Je peux mettre des hommes sur le coup, histoire de voir ce qui cloche.
- « Merci, mais je peux me débrouiller seul.
- « Max... Tu es plus en sécurité ici. Je crois que c'est plus raisonnable de...
- « J'ai pas besoin de babysitter.
- « Non, mais tu as besoin de faire dégonfler ton ego, ou tu finiras comme ton père. »

Comme son père. L'analogie le frappe plus fort qu'il ne l'aurait voulu. Il a essayé, pourtant. Il s'est débattu comme il a pu avec son passé, il a essayé de faire mieux ; il voulait vraiment faire mentir son vieux con de père. Mais au final, la pire salope est encore ce putain de Karma. 





***




15h. Il est 15h et Gerold n'a toujours pas refait surface alors qu'il a dit qu'il en avait pour une petite demi-heure.
Contrairement à ce qu'elle avait pensé, son attitude n'avait pas changé après le repas et ils étaient sensés faire le point sur les personnes à interroger pour leur nouvelle affaire. Il lui avait dit de commencer sans lui, qu'il avait des coups de fil à passer, et c'est plutôt soulagée qu'elle s'était mise à la tâche.
15h05. 15H05, et toujours pas de nouvelles.
Elle secoue la tête, se la prend entre les mains, essaie de se raisonner. Mais plus elle réfléchit, plus elle se dit que c'est impossible qu'il ne fasse pas le rapprochement entre Silvia et elle. Surtout que cette gourdasse n'a même pas changé de prénom ! Elle se remet à transpirer en l'imaginant prenant connaissance de l'histoire de Corey, parlant d'un frère, parlant de situation compliquée, de parents absents, le tout à Oasis Springs. Elle est en train d'essuyer une goutte de sueur qui glisse sur son front quand une voix sur sa gauche la fait sursauter.

- « Oh pardon je voulais pas te faire peur mais tu ne répondais pas... »

Le cœur à cent à l'heure, elle tourne des yeux effarés vers la voix et tombe sur le nouveau qui s'inquiète immédiatement en voyant son visage :

- « Ça va ? Tu vas bien ?
- « Qu'est-ce-que tu veux ? Répond-elle abruptement en espérant avoir rapidement la paix. »

- « Je... Nan mais ça va ? On dirait que tu vas faire un malaise...
- « Ça va, oui. Qu'est-ce-que tu veux ?
- « Euh... Je... Je voulais juste te dire que je... les gars tout à l'heure au ref'... J'aime pas ça. J'aime pas les gens qui sont méchants comme ça. Je suis nouveau, je connais pas grand monde encore, mais je voulais pas que tu m'associes à eux. »

Nadia sent qu'elle perd peu à peu ses traits agressifs, malgré elle. Elle voudrait qu'il bouge, mais elle ne trouve pas la force de l'envoyer bouler après ce qu'il vient de lui dire.

- « Ok. Mais tu vas vite apprendre que tu ne veux pas être associé à moi non plus, finit-elle par répliquer. »

- « J'ai entendu des bruits de couloir, déjà. Mais c'est pas mon genre de me fier aux ragots. Je préfère me faire une idée par moi-même.
- « … Ok. Alors je veux pas te spoiler, mais ça fera gagner du temps à tout le monde : je n'ai rien d’intéressant à raconter et j'ai du travail donc... »

- « Ok, ok. Message reçu. Enfin voilà. Tu sais que ce genre de conneries de cours d'école ça m’intéresse pas et que si tu veux qu'on discute pour apprendre à se connaître, entre collègues, bah j'suis open. Je te laisse bosser. »

Il tourne les talons et même si quelque part elle en a envie, elle ne le retient pas. Elle a autre chose à penser.
Au moment où elle va remettre en route le petit vélo anxiogène qu'elle a dans la tête, son portable se met à vibrer : c'est un sms de Gerold.

« Je suis à l'hôpital. John a eu un accident de voiture à l'étranger et a été rapatrié à San Myshuno. On se voit demain. »

La nouvelle lui fait l'effet d'une déflagration en 2 temps dans la poitrine : la première la remplit de détresse à l'annonce de l'accident de Sen, fils aîné de son supérieur et ami de lycée, et la seconde d'un soulagement aussi intense qu'inattendu devant la raison de l'absence du Père Gerold : autre chose que le secret qui la lie à son frère et sa sœur. Rassurée sur ce dernier point, elle se permet de lui demander comment va son fils et il lui répond que ses jours ne sont plus en danger et qu'ils en parleront le lendemain.

« Ses jours ne sont plus en danger. »

La vue de Nadia se brouille, les tripes en vrac à force d'ascenseurs émotionnels à répétition. À cet instant, elle n'a qu'une envie, c'est de renverser tout ce qu'il y a sur son bureau et de pousser un hurlement guttural à la hauteur de son désarroi. Combien de temps encore va-t-elle supporter de vivre ainsi, tenue en joue de tous les côtés ?
Mais à la place, elle prend une grande inspiration saccadée, s'essuie les paumes sur son pantalon et se lance enfin dans la tâche qu'elle est sensée avoir commencée plus d'une heure auparavant. Surtout s'occuper l'esprit. S'occuper l'esprit coûte que coûte pour arrêter de penser.






***






- « Vous ne sortez pas ici ?
- « Ouuuhhh ma ptite dame ça fait longtemps que vous n'êtes pas venue dans le coin ! Ça fait au moins 3 ans que l'accès au centre a été décalé un peu plus loin. D'ailleurs vous avez un pass pour accéder à l'adresse ? Tout le secteur est fermé aux véhicules non résidents depuis les travaux.
- « … Je marcherai.
- « … J'veux pas me mêler de ce qui me regarde pas, mais c'est assez mal vu dans le coin les fans qui zonent près des résidences des stars... Si j'ai un conseil à vous donner, c'est de faire le tour vite fait et d'aller voir ailleurs si vous ne voulez pas vous faire arrêter.
- « …
- « Vous voulez que je reste pour vous amener à votre hôtel après ?
- « Ce ne sera pas nécessaire.
- « Ok... Si vous l'dites... »







L'odeur de renfermé lui envahit les narines en même temps que les souvenirs affluent par centaines. La nuque raide, elle tente d'absorber toutes les émotions que lui envoient tous ces objets figés dans le temps.


Au bout d'une durée indéterminée, elle finit par faire un pas devant l'autre, lentement. Rien ne presse.

Elle passe une main sur un des meubles à son passage et en trouve la surface aussi propre qu'à son départ. Le service de nettoyage n'a donc pas passé 8 ans qu'à encaisser l'argent. C'est un soucis en moins, même si au fur et à mesure qu'elle avance elle se demande pourquoi elle n'a pas tout fait cramer. À quoi bon garder tout ça ? Ce lieu est le musée d'une vie basée sur le mensonge et la trahison.





Toutes ses certitudes se sont avérées être de la poudre aux yeux. Elle vivait dans un monde imaginaire dont cet endroit était l'écrin, vivant à crédit sur le dos de la réalité comme si son charme était une arme suffisante pour tenir à distance les créanciers.
Elle se croyait intouchable.
Elle avait tord.

Lorsqu'elle pénètre dans sa chambre la souffrance s'engouffre pour de bon dans sa poitrine. À cet instant, elle se souvient avec une précision masochiste la manière et le moment où son monde s'est effondré.




Comment a-t-elle pu penser une seconde qu'elle pouvait oublier ? Elle n'a pas été élevée dans la culture du lâcher prise. Dans sa famille, l'abandon n'est pas une option.










Dans sa famille, le temps n'est pas un ennemi. C'est un délai nécessaire aux blessures. Un chirurgien discret, fiable, qui répare le corps et l'âme.








Un complice qui endort la vigilance de ses ennemis, émousse leur détermination.

Le meilleur allié qui soit dans la culture de la vengeance dont le cri patiente dans la gorge de Sharon O'Meara. Un cri qui a suffisamment attendu.





La trêve est terminée.













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Commentaires

Eulaline a dit…
Ouch, les frissons :o
Ce chapitre est si bien mené, j'ai adoré chaque mot et chaque phrase. La montée en puissance est encore plus marquée ici. J'ai adoré.

Je me demandais la semaine prochaine ce que deviendrait Nadia, à la fin de sa quête, lorsqu'elle aurait trouvé des réponses, les coupables. Et finalement, j'ai ma réponse.
Nadia est fatiguée, lasse. Elle ne lâche rien mais aspire tellement à la paix, la tranquillité. "Combien de temps encore va-t-elle supporter de vivre ainsi, tenue en joue de tous les côtés?"
Elle est proche de la rupture, ma petite mè-mère :/ et aucun lieu paisible où se réfugier puisqu'elle a tenu à l'écart son amoureux :/
Oui, j'ai l'impression que l'ultime but à présent n'est plus de "retrouver son frère", "comprendre pourquoi il est parti, a choisi Silvia plutôt qu'elle", "pourquoi il l'a abandonnée alors qu'il avait promis", faire justice à sa famille... Non, juste obtenir la paix. Et quelque part, cette idée me rassure; même si je ne peux pas m'empêcher de craindre plus encore pour sa vie au vu du panier de crabes dans lequel elle va tomber si la hargne l'a abandonnée, que va-t-il lui rester pour se sauver?
Gerold, peut-être a -t-il eu le temps d'apprécier la valeur de Nadia? :/ Ah, j'aimerais bien avoir son point de vue à lui aussi :) - juste ajouter que je n'y crois pas du tout à cette histoire d'accident de voiture pour Sen? Oui, je suis devenue parano, à force :D - sa vie n'est peut-être plus en danger mais je crains vraiment ce qu'il est advenu de lui, ce n'est pas comme si je n'avais pas vu la video qui lui est consacrée *grimace*

Comme il était pressenti, Max ... C'est sans surprise qu'est accusé le karma de ne pas lui avoir laissé de chance. J'ai la trouille quand je le vois, lui :D

Mais Sharon! Qu'elle est belle! ♥ aussi blessée que belle, aussi passionnée que belle, aussi dangereuse que belle. Et si elle se trouve comme allié Max, ça fait faire boum partout :/ "L'enfer ne contient pas plus de furie qu'une femme dédaignée" :o et Sharon n'est pas loin de représenter pour moi la porte de l'enfer. Fuyez, pauvres fous! :o

Je m'étais promise de le faire court, cette fois, mon commentaire. Je crois que c'est à peu près réussi :o
Merci pour tous ces moments, Ggo.
Eulaline a dit…
"je me demandais la semaine dernière.. (pffiou, quel boulet, je suis :o)
GGO a dit…
Eulaline : C'est sûr que Nadia est fatiguée. Epuisée, même... Ça doit faire 5 ans qu'elle va de désillusion en désillusion. C'est très long. Surtout quand tu as un compagnon qui attend à côté. La situation est franchement intenable. Mais elle tient bon. Difficilement, mais elle tient bon. Je ne sais pas ce qu'il faudrait, honnêtement, pour qu'elle lâche. Son obsession est vraiment très ancrée. Je ne la vois pas abdiquer.

Pour Gerold tu seras bientôt fixée :)

Pour Sen, moi je n'ai que la version officielle sous la main :D

Pour Max tu peux. Sa sortie s'annonce pétaradante... Enfin sait-on jamais... XD

Sharon est terrible. Elle a beaucoup de pouvoir. Même celui de faire cliquer au mauvais endroit. Si si j'te jure.

Oh non pas ce genre de promesse ! Enfin sauf si c'est pour ne pas la tenir.

Merci beaucoup Eulaline <3
Pythonroux a dit…
Comme dit le proverbe : "La vengeance est un plat qui se mange froid"

Je crois que Sharon l'a très bien compris ce proverbe et qu'il va y avoir beaucoup beaucoup beaucoup de casse par la suite.
Elle met petit à petit tout ces pions en place, le premier étant Max. A moins que ce soit le second, le premier ayant été de prévenir de son retour.

Bref, que de questions... Et ils sont tous plus machiavéliques les uns que les autres.

Qu'est -ce qui a bien pu arriver à Sen ? Il était grave cet accident ???
On aura peut être des réponses plus tard mais ça n'aide pas notre petite Nadia cette nouvelle...

Merci pour ce très bon moment ;)
GGO a dit…
Pythonroux Pour Sen tu as la réponse dans la vidéo qui lui est consacrée... On en sait plus que les persos de l'histoire pour le moment ^^

Merci à toi <3 <3 <3