Mission to Sixam 5
- " Dis-moi tout Eric."
- " Je... On s'est chopé un virus... !
- " Un virus ?
- " Il... Attendez attendez..."
L'informaticien tapait sur le clavier à toute allure.
- " Eric parle-moi.
- " Il se cache !
- " Comment ça... ?
- " L'antivirus le voit mais n'arrive pas à le supprimer. C'est comme s'il naviguait dans le système et s'installait et se désinstallait tout seul à mesure que l'antivirus le trouve...
- " Détruis-moi ça Eric. Joseph qu'est-ce-que ça dit ?
- " La machine bloque l'émission d'O² pour nous réinjecter le CO² qu'on libère."
- " Eric, coupe la connexion avec la machinerie on va passer en manuel."
- " Un virus ?
- " Il... Attendez attendez..."
L'informaticien tapait sur le clavier à toute allure.
- " Eric parle-moi.
- " Il se cache !
- " Comment ça... ?
- " L'antivirus le voit mais n'arrive pas à le supprimer. C'est comme s'il naviguait dans le système et s'installait et se désinstallait tout seul à mesure que l'antivirus le trouve...
- " Détruis-moi ça Eric. Joseph qu'est-ce-que ça dit ?
- " La machine bloque l'émission d'O² pour nous réinjecter le CO² qu'on libère."
- " Eric, coupe la connexion avec la machinerie on va passer en manuel."
- " ... La connexion est déjà coupée Docteur Lalouche..."
La nuque de Lazlo se raidit.
- " Fais voir."
La nuque de Lazlo se raidit.
- " Fais voir."
- " La machinerie est là. C'est rouge, donc ça ne communique plus.
- " Joseph, trouve-moi ce qui commande la machine."
Le chef d'équipe appuya sur l'intercom :
" Gustave et Lenny. J'ai besoin de vous dehors. Confirmez.
" Ok pour moi, Docteur Lalouche."
- " Joseph, trouve-moi ce qui commande la machine."
Le chef d'équipe appuya sur l'intercom :
" Gustave et Lenny. J'ai besoin de vous dehors. Confirmez.
" Ok pour moi, Docteur Lalouche."
- " Fais attention Lenny je t'en supplie...
- " Coumba... C'est mon métier de faire attention aux autres...
- " Justement... Fais attention à toi aussi...
- " Charité bien ordonnée commence par soi-même, tu sais bien..."
La jeune femme leva les yeux au ciel :
- " Comment tu peux plaisanter dans ces circonstances..."
Il l'attira à lui pour la prendre dans ses bras, tandis que l'intercom résonnait une nouvelle fois :
" Gustave confirme s'il te plait."
- " Faut que j'y aille. Va te mettre en tenue, au cas où tu doives sortir."
Elle agitait sa tête dans son cou pour acquiescer quand Lazlo se fit à nouveau entendre :
"GUS-TAVE. Confirme l'ordre s'il te plait."
Les deux amants se figèrent. Dans l'attente. Dans l'attente de la réponse de Gus.
" Lenny ? Tu vois Gus ?
-" Non. Il n'est pas dans la chambre non plus.
" Philippe ? Où es-tu ? Tu vois Gus ? Est-ce-que quelqu'un sait où est Gus ?
" Je suis au premier sous sol. Il n'est pas avec moi à l'infirmerie. Je vérifie l'étage.
" Lin..."
Le docteur sembla hésiter une fraction de seconde avant de continuer :
" Toujours là ?
" Je n'ai pas bougé.
" Vas te préparer que tu sois prête en cas de sortie. Coumba est avec toi Lenny ?
" Oui. Elle va se préparer.
" Bien. Philippe ? Des nouvelles de Gus ?
" J'ai fait toutes les pièces en dehors de vos appartements et du bureau d'Eric puisque vous y êtes. Pas de trace de lui."
Lazlo sentait tout l'équipage en suspend. Il ne fallait pas que la panique les gagne.
" Lenny, Eric et Joseph, aux machines extérieures. Lin et Coumba préparez-vous à évacuer. Philippe tiens-toi prêt à l'infirmerie. Je m'occupe du réseau en attendant qu'Eric redescende. Et de vous autoriser la sortie, accessoirement.
- " Mais... Et la menace extérieure ? S'inquiéta Coumba.
" Il n'y a pas de message pré-enregistré à ce sujet, Coumba." Répondit le Docteur Lalouche. "C'est un message importé par le virus. Allez, on a pas de temps à perdre !"
Tout l'équipage se mit en branle pour exécuter les ordres, trop heureux de ne pas avoir à réfléchir. À réfléchir à la disparition de Gus. Encore.
- " Coumba... C'est mon métier de faire attention aux autres...
- " Justement... Fais attention à toi aussi...
- " Charité bien ordonnée commence par soi-même, tu sais bien..."
La jeune femme leva les yeux au ciel :
- " Comment tu peux plaisanter dans ces circonstances..."
Il l'attira à lui pour la prendre dans ses bras, tandis que l'intercom résonnait une nouvelle fois :
" Gustave confirme s'il te plait."
- " Faut que j'y aille. Va te mettre en tenue, au cas où tu doives sortir."
Elle agitait sa tête dans son cou pour acquiescer quand Lazlo se fit à nouveau entendre :
"GUS-TAVE. Confirme l'ordre s'il te plait."
Les deux amants se figèrent. Dans l'attente. Dans l'attente de la réponse de Gus.
" Lenny ? Tu vois Gus ?
-" Non. Il n'est pas dans la chambre non plus.
" Philippe ? Où es-tu ? Tu vois Gus ? Est-ce-que quelqu'un sait où est Gus ?
" Je suis au premier sous sol. Il n'est pas avec moi à l'infirmerie. Je vérifie l'étage.
" Lin..."
Le docteur sembla hésiter une fraction de seconde avant de continuer :
" Toujours là ?
" Je n'ai pas bougé.
" Vas te préparer que tu sois prête en cas de sortie. Coumba est avec toi Lenny ?
" Oui. Elle va se préparer.
" Bien. Philippe ? Des nouvelles de Gus ?
" J'ai fait toutes les pièces en dehors de vos appartements et du bureau d'Eric puisque vous y êtes. Pas de trace de lui."
Lazlo sentait tout l'équipage en suspend. Il ne fallait pas que la panique les gagne.
" Lenny, Eric et Joseph, aux machines extérieures. Lin et Coumba préparez-vous à évacuer. Philippe tiens-toi prêt à l'infirmerie. Je m'occupe du réseau en attendant qu'Eric redescende. Et de vous autoriser la sortie, accessoirement.
- " Mais... Et la menace extérieure ? S'inquiéta Coumba.
" Il n'y a pas de message pré-enregistré à ce sujet, Coumba." Répondit le Docteur Lalouche. "C'est un message importé par le virus. Allez, on a pas de temps à perdre !"
Tout l'équipage se mit en branle pour exécuter les ordres, trop heureux de ne pas avoir à réfléchir. À réfléchir à la disparition de Gus. Encore.
***
- " Gus ? Gus, t'es dehors ?"
- " Bon il est pas là... Joseph et Lenny, va falloir m'aider à brancher une bombonne d'oxygène qu'on a en stock. Après je redescends pour isoler le virus pendant que toi Joseph tu rétablis les paramètres par défaut de la ventilation."
Une fois la manutention effectuée, Eric se précipita sur son ordinateur. Il s'aperçut avec soulagement que l'antivirus s'était calmé.
Une fois la manutention effectuée, Eric se précipita sur son ordinateur. Il s'aperçut avec soulagement que l'antivirus s'était calmé.
- " Docteur Lalouche ça se présente comment ?"
- " J'ai réussi à isoler le virus sur un disque pendant sa balade. Je l'ai débranché et mis sur ton bureau.
" Docteur Lalouche ?
- " Oui Joseph ?
" On a un problème...
- "... Je t'écoute Joseph.
" On a plus de carburant...
- " C'est à dire ?"
" Docteur Lalouche ?
- " Oui Joseph ?
" On a un problème...
- "... Je t'écoute Joseph.
" On a plus de carburant...
- " C'est à dire ?"
- " On va manquer de matières premières. On a plus de Phozonite, de Solarium, de Furium et de Blutonium...
" Rien que ça... Comme si c'était le moment... Eric ? Tu peux vérifier notre dépense d'énergie ?
" Tout de suite... Oh mon Dieu...
" QUOI ENCORE ?
" Docteur Lalouche... On dépense le quintuple de notre énergie habituelle.
" Localise la fuite. Je coupe l'alimentation des secteurs dont on a pas besoin.
" J'ai trouvé. Le virus a modifié les paramètres de base.
" Bascule tout en économie.
" Ok.
" Coumba. Tu m'entends ?
" Oui Docteur Lalouche.
" Je vais avoir besoin de toi. On a besoin de Phozonite, de Solarium, de Furium et de Blutonium. Joseph, on a combien de temps avant la panne ?
- " Une dizaine d'heure.
" Ok. Coumba. On a moins de 10h pour récolter de quoi tenir jusqu'à demain.
" ...
" Coumba ? Coumba ?"
" Rien que ça... Comme si c'était le moment... Eric ? Tu peux vérifier notre dépense d'énergie ?
" Tout de suite... Oh mon Dieu...
" QUOI ENCORE ?
" Docteur Lalouche... On dépense le quintuple de notre énergie habituelle.
" Localise la fuite. Je coupe l'alimentation des secteurs dont on a pas besoin.
" J'ai trouvé. Le virus a modifié les paramètres de base.
" Bascule tout en économie.
" Ok.
" Coumba. Tu m'entends ?
" Oui Docteur Lalouche.
" Je vais avoir besoin de toi. On a besoin de Phozonite, de Solarium, de Furium et de Blutonium. Joseph, on a combien de temps avant la panne ?
- " Une dizaine d'heure.
" Ok. Coumba. On a moins de 10h pour récolter de quoi tenir jusqu'à demain.
" ...
" Coumba ? Coumba ?"
La jeune femme chuchotait pour ne pas se faire entendre :
- " Lin je ne veux pas y aller ! J'ai trop peur ! On ne sait pas ce qui est arrivé à Gus !
- " Je vais y aller, répondit Lin à Lazlo.
- " NON ! Cria Coumba.
" On a pas le choix Coumba ! La base va tomber en panne de carburant !
- " Je... Je vais y aller !
- " Lazlo elle tremble comme une feuille. Elle n'est pas en état de sortir.
" C'est la spécialiste en géologie, Lin. Elle sera la plus efficace. Il faut qu'elle dépasse sa peur.
- " Lazlo, elle ne peut pas tenir un stylo dans sa main ! Tu veux qu'elle extraie des éléments de la roche ?
" Attendez, Lenny me parle dans l'oreillette."
- " Lin je ne veux pas y aller ! J'ai trop peur ! On ne sait pas ce qui est arrivé à Gus !
- " Je vais y aller, répondit Lin à Lazlo.
- " NON ! Cria Coumba.
" On a pas le choix Coumba ! La base va tomber en panne de carburant !
- " Je... Je vais y aller !
- " Lazlo elle tremble comme une feuille. Elle n'est pas en état de sortir.
" C'est la spécialiste en géologie, Lin. Elle sera la plus efficace. Il faut qu'elle dépasse sa peur.
- " Lazlo, elle ne peut pas tenir un stylo dans sa main ! Tu veux qu'elle extraie des éléments de la roche ?
" Attendez, Lenny me parle dans l'oreillette."
- " Tu saurais ou pas ?
- "... Sûrement...
- " Ecoute Jo'. Je ne veux pas te forcer. Mais Coumba nous fait une crise de panique en bas."
- "... Sûrement...
- " Ecoute Jo'. Je ne veux pas te forcer. Mais Coumba nous fait une crise de panique en bas."
Joseph sentait son cœur qui se soulevait, menaçant de remonter dans sa gorge. Ses membres étaient en train de se paralyser. Il avait peur, lui aussi. Mais il connaissait les éléments à trouver puisqu'il les avait étudiés avant de venir sur Sixam. En effet, mieux valait connaître à quoi tournait le générateur principal avant de poser les pieds dans une base extra-terrestre.
Il prit une grande inspiration :
Il prit une grande inspiration :
- " Ok.
- " Docteur Lalouche, reprit Lenny. J'imagine qu'on a une carte des différents éléments qu'on trouve dans le coin ?
" Oui, en effet. Je t'apporte une tablette dans le Sas. A tout de suite."
- " Docteur Lalouche, reprit Lenny. J'imagine qu'on a une carte des différents éléments qu'on trouve dans le coin ?
" Oui, en effet. Je t'apporte une tablette dans le Sas. A tout de suite."
***
- " Ok. Plus que 2 ! Punaise j'en peux plus. Je vais te relayer pour la prochaine collecte Jo'.
- " On doit marcher beaucoup ?
- " Atta."
- " On doit marcher beaucoup ?
- " Atta."
- " HA ! Y a une source juste derrière à 300 mètres et..."
- "... Faudra marcher 5.3 km pour la dernière...
- " 5 Kilomètres ?! J'en peux plus...
- " Je sais mon ptit pote. Au pire j'irai tout seul...
" Personne tout seul dehors, Marchisello.
- " Docteur Lalouche... Le gamin est mort. J'irai plus vite seul. On a des photos des éléments j'ai pas besoin de lui en fait !
" Ton œil n'est pas exercé pour noter les différences. Si tu te trompes, on va être trop juste niveau temps. C'est trop risqué. Vous y allez à deux.
- " Bien reçu Docteur Lalouche. Allez gamin. Je regarde deux minutes où on doit aller exactement..."
- " 5 Kilomètres ?! J'en peux plus...
- " Je sais mon ptit pote. Au pire j'irai tout seul...
" Personne tout seul dehors, Marchisello.
- " Docteur Lalouche... Le gamin est mort. J'irai plus vite seul. On a des photos des éléments j'ai pas besoin de lui en fait !
" Ton œil n'est pas exercé pour noter les différences. Si tu te trompes, on va être trop juste niveau temps. C'est trop risqué. Vous y allez à deux.
- " Bien reçu Docteur Lalouche. Allez gamin. Je regarde deux minutes où on doit aller exactement..."
- " Je vois des roches là...
- " Attends j'ai dit. T'éloignes pas. Alors... Ok. On va..."
- " Attends j'ai dit. T'éloignes pas. Alors... Ok. On va..."
- " ... grimper ... Joseph ?"
Le cœur de Lenny loupa un battement.
- " Joseph ?
" Lenny. Je n'aime pas ce que j'entends...
- " Je le vois plus, Docteur Lalouche."
Le silence à l'autre bout de la ligne devint très inquiétant.
- " Docteur Lalouche ?
- " Il a disparu du radar...
- " HEIN ?!"
Le cœur de Lenny loupa un battement.
- " Joseph ?
" Lenny. Je n'aime pas ce que j'entends...
- " Je le vois plus, Docteur Lalouche."
Le silence à l'autre bout de la ligne devint très inquiétant.
- " Docteur Lalouche ?
- " Il a disparu du radar...
- " HEIN ?!"
C'était un cauchemar. Il allait se réveiller. Au cas où il ne le ferait pas, Lenny se mit à courir en direction des gros rochers vers lesquels Joseph se dirigeait avant de disparaître. Rien. Pas même une micro fissure où se faufiler. En revanche, l'air se brouillait à quelques mètres de lui. À mesure qu'il s'approchait, avec précaution, il sentait la communication perdre en qualité. Il recula, et tout redevint normal.
- " Docteur Lalouche... il y a une perturbation électromagnétique. Vous savez, celle qui brouille l'air... Je ne vois pas à 1 mètre.
- " Vous pensez que Joseph se serait fait surprendre ?
- " Je ne vois que ça... ce n'est pas un agent de terr..."
La communication fut interrompue par un sifflement aigu. Les oreillettes crachèrent et une voix leur parvinrent, entrecoupée de blancs :
" us... ve... ai... vé... us... us... ve... ai... la... on... ieu... OURS !!!! ...COURS !!!! AAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!"
Ceux qui étaient connectés à la base purent arracher leur oreillette. Pas Lenny. Ce dernier du supporter 130 décibels de cris pendant de longues minutes, entrecoupées de blancs de quelques secondes à peine. Sonné, il s'était accroupi. Il n'osait pas couper la communication. Il avait reconnu la voix. C'était celle de Joseph, qui implorait la pitié. Du moins au début. Ce ne fut ensuite qu'une salve de hurlements de douleur. Lenny tentait tant bien que mal de se faire entendre, de lui demander de lui indiquer où il se trouvait, mais rien n'indiquait que Joseph l'entendait. Puis ils avaient tenté de se parler, avec le Docteur Lalouche, mais les hurlements les empêchaient de se comprendre. Puis les cris cessèrent. Paniqué, Lenny hurla le nom de Joseph à deux reprises avant que Lazlo ne lui réponde :
- " J'ai coupé la communication Lenny !
- " QUOI ! MAIS...
- " Il fallait qu'on s'entende pour décider quoi faire !
- " C'est forcément de l'autre côté ! Si on l'a entendu, c'est que le signal revient la perturbation traversée !
- " OUI ! Il est sur la colline !
- " J'y v...
- " LENNY ATTENDS !!!!!!!!!!!!"
Trop tard.
- " Docteur Lalouche... il y a une perturbation électromagnétique. Vous savez, celle qui brouille l'air... Je ne vois pas à 1 mètre.
- " Vous pensez que Joseph se serait fait surprendre ?
- " Je ne vois que ça... ce n'est pas un agent de terr..."
La communication fut interrompue par un sifflement aigu. Les oreillettes crachèrent et une voix leur parvinrent, entrecoupée de blancs :
" us... ve... ai... vé... us... us... ve... ai... la... on... ieu... OURS !!!! ...COURS !!!! AAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!"
Ceux qui étaient connectés à la base purent arracher leur oreillette. Pas Lenny. Ce dernier du supporter 130 décibels de cris pendant de longues minutes, entrecoupées de blancs de quelques secondes à peine. Sonné, il s'était accroupi. Il n'osait pas couper la communication. Il avait reconnu la voix. C'était celle de Joseph, qui implorait la pitié. Du moins au début. Ce ne fut ensuite qu'une salve de hurlements de douleur. Lenny tentait tant bien que mal de se faire entendre, de lui demander de lui indiquer où il se trouvait, mais rien n'indiquait que Joseph l'entendait. Puis ils avaient tenté de se parler, avec le Docteur Lalouche, mais les hurlements les empêchaient de se comprendre. Puis les cris cessèrent. Paniqué, Lenny hurla le nom de Joseph à deux reprises avant que Lazlo ne lui réponde :
- " J'ai coupé la communication Lenny !
- " QUOI ! MAIS...
- " Il fallait qu'on s'entende pour décider quoi faire !
- " C'est forcément de l'autre côté ! Si on l'a entendu, c'est que le signal revient la perturbation traversée !
- " OUI ! Il est sur la colline !
- " J'y v...
- " LENNY ATTENDS !!!!!!!!!!!!"
Trop tard.
Lenny courait aussi vite que ses yeux le lui permettaient. Une fois la perturbation passée, la communication fut rétablie et il accéléra l'allure autant qu'il put.
La pente était raide. Mais Lenny était entraîné et avalait les mètres à vitesse grand V.
- "...ny... Lenny ?
- " OUI ! J'arrive en haut de la colline ! Vous pouvez rétablir la communication...
- "... Ca y'est."
Le temps sembla s'arrêter. Pourtant, les brûlures de ses cuisses lui indiquaient qu'il courait toujours.
- " Ses constantes sont très, très faibles...
- " C'est qu'il est pas mort alors !!!!"
La pente était raide. Mais Lenny était entraîné et avalait les mètres à vitesse grand V.
- "...ny... Lenny ?
- " OUI ! J'arrive en haut de la colline ! Vous pouvez rétablir la communication...
- "... Ca y'est."
Le temps sembla s'arrêter. Pourtant, les brûlures de ses cuisses lui indiquaient qu'il courait toujours.
- " Ses constantes sont très, très faibles...
- " C'est qu'il est pas mort alors !!!!"
- " Son cœur va s'arrêter d'une seconde à l'autre..."
Celui de Lenny battait pour 4. Les derniers mètres se profilaient, mais un foutu rocher lui barrait la vue.
- " TIENS BON JOSEPH !!!! JE SUIS LÀ ! J'ARRIVE !"
Une distance si courte ne lui avait jamais paru aussi longue :
- " JE T'EN SUPPLIE JOSEPH ! TIENS BON ! ECOUTE MA VOIX ! PENSE A ROSITA ! PENSE A ROSITA ! ELLE T'ATTEND ! ELLE A DIT QU'ELLE T'ATTENDAIT ! TU PEUX PAS LA LAISSER TOMBER ! PENSE A ROSITA JOSEPH ! PENSE A ROSITA ! JE SUIS LÀ !!! JE SUIS LÀ !!! J'ARRIVE EN HAUT DE LA COTE !!! JE TE..."
Celui de Lenny battait pour 4. Les derniers mètres se profilaient, mais un foutu rocher lui barrait la vue.
- " TIENS BON JOSEPH !!!! JE SUIS LÀ ! J'ARRIVE !"
Une distance si courte ne lui avait jamais paru aussi longue :
- " JE T'EN SUPPLIE JOSEPH ! TIENS BON ! ECOUTE MA VOIX ! PENSE A ROSITA ! PENSE A ROSITA ! ELLE T'ATTEND ! ELLE A DIT QU'ELLE T'ATTENDAIT ! TU PEUX PAS LA LAISSER TOMBER ! PENSE A ROSITA JOSEPH ! PENSE A ROSITA ! JE SUIS LÀ !!! JE SUIS LÀ !!! J'ARRIVE EN HAUT DE LA COTE !!! JE TE..."
La fin de sa phrase resta coincé dans sa gorge.
" LENNY ? LENNY Qu'est-ce-qu'il se passe ? S'inquiéta Lazlo."
Il mit quelques secondes à analyser la scène :
" LENNY ? LENNY Qu'est-ce-qu'il se passe ? S'inquiéta Lazlo."
Il mit quelques secondes à analyser la scène :
- " Gus est avec lui...
- " Quoi ?!
- " Ils sont côtes à côtes, juste devant... Juste devant la plante bizarre qu'on avait vu lors d'une sortie avec le Docteur Muto... Celle d'où sort une fumée violette..."
À cet instant, Le corps de Joseph tomba lourdement au sol.
- " LE COEUR DE JOSEPH S'EST ARRETE LENNY !"
L'agent de sécurité, qui s'en doutait, s'était déjà élancé. Un mètre avant qu'il n'arrive, ce fut le colosse Gus qui s'étala de tout son long. Se souvenant des paroles du Docteur Lalouche, Lenny prit bien soin de ne toucher que l'arrière de la combinaison. Il traîna d'abord le corps de Joseph sur plusieurs mètres, puis lorsqu'il le vit sur le dos, se rendit compte qu'il fallait lui faire un massage cardiaque. Lenny brava finalement le danger du gaz et appliqua ses deux paumes sur le thorax du jeune ingénieur.
Le Docteur Lalouche le secondait et lui disait comment faire pour simuler une entrée d'air dans les poumons.
1.2.3.
Il pompait avec ardeur, suivant les directives du chef de mission.
1.2.3.
Et ainsi de suite.
Pendant 20 minutes. Avec en arrière plan Gus qui traînait aux pieds de la plante toxique. Mais pour Lenny, pas question de laisser Joseph. Pas question de laisser tomber ce gamin qui avait encore tout à découvrir de la vie. Joseph devait rentrer, retrouver Rosita, se marier avec elle, avoir des enfants, plein d'enfants, des roux et une petite brunette qui serait le portrait craché de leur mère. Tout ça, Lenny le racontait à Joseph pendant qu'il pompait pompait pompait, manipulait l'ordinateur embarqué de la combinaison, puis pompait pompait pompait.
Pendant ce temps là, Lazlo, Philippe et Eric s'étaient préparés pour lui venir en aide.
- " Quoi ?!
- " Ils sont côtes à côtes, juste devant... Juste devant la plante bizarre qu'on avait vu lors d'une sortie avec le Docteur Muto... Celle d'où sort une fumée violette..."
À cet instant, Le corps de Joseph tomba lourdement au sol.
- " LE COEUR DE JOSEPH S'EST ARRETE LENNY !"
L'agent de sécurité, qui s'en doutait, s'était déjà élancé. Un mètre avant qu'il n'arrive, ce fut le colosse Gus qui s'étala de tout son long. Se souvenant des paroles du Docteur Lalouche, Lenny prit bien soin de ne toucher que l'arrière de la combinaison. Il traîna d'abord le corps de Joseph sur plusieurs mètres, puis lorsqu'il le vit sur le dos, se rendit compte qu'il fallait lui faire un massage cardiaque. Lenny brava finalement le danger du gaz et appliqua ses deux paumes sur le thorax du jeune ingénieur.
Le Docteur Lalouche le secondait et lui disait comment faire pour simuler une entrée d'air dans les poumons.
1.2.3.
Il pompait avec ardeur, suivant les directives du chef de mission.
1.2.3.
Et ainsi de suite.
Pendant 20 minutes. Avec en arrière plan Gus qui traînait aux pieds de la plante toxique. Mais pour Lenny, pas question de laisser Joseph. Pas question de laisser tomber ce gamin qui avait encore tout à découvrir de la vie. Joseph devait rentrer, retrouver Rosita, se marier avec elle, avoir des enfants, plein d'enfants, des roux et une petite brunette qui serait le portrait craché de leur mère. Tout ça, Lenny le racontait à Joseph pendant qu'il pompait pompait pompait, manipulait l'ordinateur embarqué de la combinaison, puis pompait pompait pompait.
Pendant ce temps là, Lazlo, Philippe et Eric s'étaient préparés pour lui venir en aide.
Commentaires