Nadia 15.






Nadia était à l'agonie.
Un malaise si puissant l'habitait qu'elle sentait ses jambes perdre de leur force, la menaçant de la faire chuter d'une seconde à l'autre.

Puis, une sensation étrange l'étreignit...


Quelque chose la poussa à regarder par dessus son épaule.


Il était là.
Était-ce un mirage ?
Avait-elle couru trop longtemps sous le cagnard d'Oaz et prenait-elle ses désirs pour une réalité ?
Comme dans un rêve, ses pieds soulevèrent la poussière tandis qu'elle se tournait complètement et se déplaçait dans sa direction.


Pas après pas, il restait là, immobile. Allait-il s'évanouir quand elle serait arrivée à sa hauteur ?


Puis, il s'anima à son tour.

Et l'inespéré se produisit. Il se mit à accélérer la cadence, petit à petit, jusqu'à se mettre à courir vers elle.


C'était lui. Elle le savait, elle le sentait au fond de ses tripes. Elle avait l'impression que tout son être était attiré vers lui. Comme si son cœur l'avait devancé, il bondit en avant et elle n'eut plus qu'à suivre le mouvement.


Chaque foulée était plus rapide. Chaque battement cardiaque la poussait vers l'avant, comme si elle fuyait le gouffre qui s'était emparé d'elle toutes ces années et qui semblait la talonner dangereusement dans sa course.
C'est pourquoi elle ne s'arrêta que lorsque leurs thorax entrèrent brutalement en collision.


L'un contre l'autre, ils se serraient à s'étouffer.


 Mais pour Nadia, plutôt mourir dans ses bras que de vivre en dehors. C'était lui. C'était son étreinte, son odeur. L'amour de sa vie. Celui que plus jamais elle ne quitterait. Contre vents et marées, ils resteraient soudés, désormais. Elle en était sûre.

Et c'était si bon.

Puis insidieusement, la douleur revint. Elle la chassa, instantanément. Tout allait bien, maintenant. Mais cette garce pernicieuse continuait de la grignoter, inlassablement, si bien que l'adolescente relâcha son étreinte, bien malgré elle.
Car oui, c'était lui, et il était bien là. Et il avait été là, tout ce temps.
Alors pourquoi ne lui avait-il donné aucun signe de vie pendant toutes ces années ?

Elle se détacha alors complètement, et dit :


- « Je t'ai attendu, tu sais. Toutes ces années. Et je ne te voyais jamais revenir. Alors que étais là. »

Il ne répondit pas. Il la fixait, comme choqué. Mais elle avait besoin de réponses. Tout de suite.


- « REPONDS !!! POURQUOI TU M'AS LAISSÉE??!!! HEIN ?!! TOUT CE TEMPS ?!!! TOUTE SEULE !! REPOOOONNNDSSS ! »

Il ferma les yeux, puis dit en l'invitant à le suivre :

- « Viens... Allons à l'intérieur. »


La chique coupée, elle le regarda tourner les talons et traverser la rue.

Bon gré, mais surtout malgré, elle le suivit et ils se dirigèrent de concert vers une maison qui ressemblait à tout sauf au taudis décrit par Lin.
Une pointe d'amertume se glissa au fond de sa gorge.



Une fois à l'intérieur, divers sentiments se mêlèrent. C'était une jolie petite maison, mais le mobilier ne collait pas au style du bâti. Et puis que faisait ce nounours en face de la télé?Malgré tout, la déception de voir qu'il avait constitué un foyer sans elle les surpassa tous.
Il se dirigea vers une chaise et l'invita à prendre place sur celle qui lui faisait face.


Les mots semblèrent vains, tout à coup. Il manquait tellement de chaleur... Où était passée son aura protectrice ? Tout ce qu'elle percevait de lui à cet instant, c'était au contraire une agressivité passive. Qu'avait-elle fait pour mériter ça ? N'était-il pas content de la retrouver ? La violence de la réponse lui fit baisser les yeux.

Ce n'est pas un hasard s'il ne s'est pas manifesté. Il n'a jamais eu l'intention de le faire.


Seulement, elle n'avait pas attendu tout ce temps et tant espéré pour repartir bredouille. Il fallait qu'il lui explique.


- « Bon on va pas se regarder dans le blanc des yeux indéfiniment ! Je me lance ! J'ai pas compris ce qu'il s'était passé Dan... Du jour au lendemain tu as disparu. Sans un mot.
- « Je t'ai laissé une lettre.
- « Ah bah parlons-en de la lettre ! Tu m'as bien dit que tu reviendrais, non ?! Que tu ne me laissais pas ! Qu'est-ce-qu'il s'est passé ?! »


- « Des choses se sont passées et je n'ai pas pu tenir ma promesse.
- « Euh... C'est à dire ?
- « Des choses dont je ne peux pas te parler."


- « Dan je te jure je fais un max d'efforts là... Tu m'as abandonnée. Ok ? Tu m'avais promis qu'on resterait toujours ensemble et tu es parti sans te retourner. Tu te rends compte de ce que ça m'a fait ? Tu étais tout pour moi. Tu ES tout pour moi. Et tu m'as laissée seule.
- « Tu n'as jamais été seule. Les Calcuta...
- « Les Calcuta ne sont pas ma famille.
- « Ils ont pourtant fait 10 fois plus que nos propre parents. Crois-moi, c'est la meilleure chose qui pouvait t'arriver.
- « N'importe quoi.
- « Tu n'as pas grandi d'un pouce... Ouvre les yeux bon sang ! Ils sont ta meilleure chance de t'en sortir !
- « Mais m'en sortir de quoi ?! Tu essayes de m'éjecter de ta vie alors que... que... C'est incompréhensible !
- « Nan mais tu te souviens dans la misère dans laquelle on était ? Tu crois que c'était un bon environnement pour des gosses ?
- « Je m'en foutais ! Parce-qu'on était ensemble ! »


- « La vache... T'es pas foutue de te rendre compte de la chance que tu as. »

Le dédain dans les yeux jadis si aimants de son frère la terrassa. Elle ne le reconnaissait plus. Était-ce cela dont parlait Lin ? Cette métamorphose ?

- « Dan... J'ai juste besoin que tu m'expliques...
- « Tu as besoin de retourner chez toi. Point.
- « Là-bas ce n'est pas CHEZ MOI ! T'es Bouché ?! EXPLIQUE MOI comment t'es devenu ce mec si hautain ?! Tu ne m'as jamais parlé comme ça !
- « Eh ben peut-être que j'aurais du. Tu as toujours été une sale môme et j'ai toujours été trop complaisant avec toi.
- « Tu mens ! TU MENS TU MENS TU MENS !!! »


- « Ok. Tu veux savoir ? Eh ben tu vas savoir. »

Il se leva furieusement de sa chaise pour se diriger vers une des portes sur sa gauche.


L'adolescente ne comprenait rien et se sentait broyée de l'intérieur. 
Comme souvent, elle tentait tant bien que mal de cacher sa détresse sous le masque de la colère, mes ses lèvres tremblotantes et la brûlure à la racine du nez menaçaient de dévoiler son subterfuge. Même dans ses pires cauchemars, les retrouvailles se passaient mieux que ça. Que lui était-il arrivé ? Qui était-il devenu ?
Alors qu'il disparaissait derrière la porte, elle porta les mains à son visage et appliqua fortement ses paumes contre ses yeux, comme si elle était capable ainsi de refouler ses larmes. Elle tremblait de tout son corps en tentant vaille que vaille de réprimer ses sanglots. Quelques gémissements lui furent arrachés dans le processus, mais elle ne craqua pas. Pas encore. Il n'était pas encore temps.

Les minutes défilaient sans qu'il ne revienne, permettant à son angoisse de perdre un peu d'ampleur et de retrouver une certaine contenance.
Curieuse de savoir ce qu'il se passait dans cette pièce, elle s'approcha doucement et tendit l'oreille pour entendre les chuchotements qui peinaient à traverser le bois de la porte :


- « ...attend. Elle ne me lâchera pas. C'est la seule solution.
- « J'ai dit non ! Je ne supporterai jamais de croiser son regard ! Tout est de ma faute !
- « On en a déjà parlé. Tu n'y es pour rien.
- « Trouve une autre solution. Je te préviens je saute par la fenêtre.
- « Et j'aurais qu'à t'attraper par les pieds parce-que tu seras restée coincée. S'il te plaît, Silvia... »

Le cœur de Nadia manqua de sortir de sa poitrine.

Silvia ?

Comment était-ce possible ? Ça ne pouvait pas être elle...
Avide d'en savoir plus, elle s'approcha davantage :

- « Allez. Il est temps. Elle est trop tenace pour que je la mette simplement dehors. Si elle persiste, elle sera en danger, elle aussi.
- « …
- « Silvia... Ne pleure pas s'il te plait...
- « … D'accord... »

C'était le d'accord le moins crédible qu'elle eut entendu, d'autant plus qu'il semblait trempé de larmes.
Elle entendit alors un petit bruissement, un « sshhhhh » d'apaisement, et elle comprit. Il était en train de la réconforter.
Combien aurait-elle donné pour être à la place de cette « Silvia » ? Jusqu'à sa propre vie. Un sentiment qu'elle avait déjà touché du doigt vint l'assaillir et remplir tout son être : la jalousie.
Le bruit d'un baiser – certainement sur la tempe – puis un « Allez » la ramena à elle alors qu'elle se sentait prête à défoncer la porte pour leur sauter sauvagement à la gorge.


Chancelante, elle retourna à sa place et tenta tant bien que mal d'afficher une expression neutre.


Lorsqu'ils sortirent, elle aperçut derrière Daniel une pré-ado qu'elle aurait juré être un garçon si elle n'avait pas entendu son prénom quelques instants plus tôt.


Lorsqu'elle fut à sa hauteur, cette « Silvia » parut anéantie.

- « Je te présente Silvia, Nadia. Notre sœur. »

Evidemment, l'idée avait déjà fait son chemin donc la surprise ne fut pas violente. Mais elle avait tellement de mal à y croire !
Et puis elle ouvrit les yeux.



Il n'y avait plus de doute. Même si elle ne se reconnaissait pas dans ce visage pleurnichard, c'était son portrait craché au même âge.

- « Elle a été enlevée bébé et on nous a fait croire qu'elle était morte. Nos parents ont mené l'enquête et se sont aperçus que les bébés disparus au cours de l'Epidémie du Berceau étaient séquestrés dans un centre où étaient pratiqués des tests sur eux. Ils ont réussi à s'introduire là-bas et ont délivré Silvia. Maman y est restée apparemment et Papa a disparu après m'avoir confié Silvia. Depuis je cherche un moyen de sauver les autres. »

L'adolescente était sonnée par toutes ces informations. Il lui avait semblé entendre quelque chose au sujet de sa mère et de son père, d'un drame passé, mais rien ne semblait l'atteindre.
Parce-qu'elle n'avait qu'une idée en tête : récupérer son frère.
Pendant son explication, Daniel s'était rapproché d'elles et avait posé une main protectrice sur l'épaule de leur jeune sœur qui semblait au fond du trou. Nadia en avait eu un haut le cœur.

- « Voilà, tu sais tout. »

Pas vraiment. Elle avait tellement de questions. Mais par dessus tout, une obsession qui la fit se lever de sa chaise :


- « Je vais avoir 18 ans dans quelques mois ! Je peux t'aider !
- « Tu ne comprends pas, Nadia. C'est dangereux.
- « Je m'en fiche ! Je veux t'aider ! 
- « Nadia... Tu vois quoi, là ? »

D'un mouvement de menton il lui indiqua sa droite.


La scène faisait côtoyer une batte de baseball et un sac d'écolier.

- « Tu trouves ça normal ? C'est ça, la vie que tu veux ?
- « Oui. »


Le jeune homme écarquilla furtivement les yeux, ne s'attendant sûrement pas à une réponse aussi spontanément positive. 

- « Tu ne sais pas de quoi tu parles.
- « T'as qu'à m'expliquer.
- « J'ai l'impression de parler une autre langue. Tu as la chance d'évoluer au sein d'une famille aimante qui peut t'apporter tout ce dont tu as besoin. Pourquoi tu t'évertues à tout foutre en l'air ?
- « Ce n'est pas ma famille. »

Ce fut la phrase de trop.


- « Alors tu vas m'écouter. Si tu crois que ça m'amuse tout ça, tu te trompes. Je donnerais n'importe quoi pour être à ta place. Et toi tu fais quoi ? Tu fais ta gamine capricieuse qui vit sur ses fantasmes d'enfants ! Ta vie n'est pas ici. Nos chemins se sont séparés le jour où Papa est revenu dans ma vie. A partir de maintenant, je t'interdis de nous approcher et de mettre un pied aux Terriers. Tu vas faire comme si tu ne m'avais jamais retrouvé, retourner chez Anjana et Nitish, et faire des études. Tu vas profiter de la chance qui m'a été enlevée. Tu n'es plus rien pour moi. Je suis Daniel Forestier, et toi tu es Nadia Calcuta. Plus rien ne nous relie. Maintenant tu dégages. »


Elle aurait tellement aimé se mettre en colère. Mais elle semblait vidée, hors du temps et de l'espace.

- « Toutes ces années je les ai vécues en t'attendant. En croyant ce que tu m'avais écrit et que je n'avais pas reçu tes lettres. En pensant que je te manquais. En me rappelant ce lien qui nous unissait. Ce lien qui m'a empêchée de sombrer quand tu es parti. Quand je souriais, c'était quand je pensais à toi. Au fait qu'un jour, on se retrouverait. Tu... Tu... »

Les larmes coulaient à présent, transformant sa voix en un gémissement plaintif :

- « Tu es tout ce que j'ai.
- « J'étais. Il est temps que tu te construises par toi-même et que tu sortes de mes jupes. »

Ses mots étaient si froids, si violents. Elle ferma les yeux et fut secouée de sanglots.

- « Ne fais pas ça...
- « C'est déjà fait. Va-t-en. »

Elle pleurait maintenant à chaudes larmes, ses yeux et son nez coulant abondamment. Elle avait mis ses tripes à l'air, lui confiant le fond de son âme, et il piétinait le peu d'amour propre qui lui restait.

- « Sors d'ici et ne reviens jamais. »

Elle entendait sa « soeur » gémir à coté. Qu'est-ce-que ça pouvait bien lui faire, à elle ?
Sans un regard pour eux, elle prit la porte.

L'air du désert, plus frais la nuit, lui déclencha une cascade de frissons. Elle descendit lourdement les marches, tournant le dos aux fenêtres. Elle voulait se retourner, si fort. Se retourner, et voir qu'il se précipitait vers elle pour la retenir. Mais elle savait maintenant que ça n'arriverait pas. Elle s'interdit alors tout regard en arrière et rassembla les dernières forces qui lui restaient pour s'éloigner le plus vite possible.







***





Hébétée, elle ne s'était même pas rendue compte qu'elle était montée dans le bus qui la ramenait chez les Calcuta. Une fois installée, son portable s'était rappelé à elle en se positionnant mal dans sa poche. Elle s'était ainsi aperçue qu'il était éteint et le clapet de la batterie à semi-ouvert. Elle avait arrangé cela et l'avait rallumé avant de le remettre là où elle l'avait trouvé.


Une fois arrivée, elle voulut vérifier l'heure afin de savoir si elle allait devoir ruser pour ne croiser personne.  Elle sortit alors de nouveau son téléphone et composa son code pin. 

Quelques instants plus tard, le mobile se mit à vibrer frénétiquement.

A la lecture de la pluie de message, une décharge électrique explosa dans son cerveau et se répandit à ses extrémités.


Tous les messages semblaient affolés, mais ceux de Yang les surpassa tous :


« Miko est en garde à vue. »

« Ils ont porté plainte pour coups et blessures sur un mineur. »

















Commentaires

Eulaline a dit…
Attends.. parce que là, c'est un chapitre tellement... tellement... ouch!
Il faut tout digérer, là: la cruauté de Dan derrière, c'est vrai, une vérité mais qui sans doute aurait mérité d'être un peu moins brutale.
Bien sûr, quand on n'a pas la tête dans le guidon et qu'on observe les événements avec recul, on se dit que bien sûr, il a raison de secouer Nadia et que c'est bien vrai qu'elle a une chance phénoménale d'être parmi les Calcuta.
Néanmoins, on grince des dents. Sa trahison est et reste vis à vis de Nadia et le coup qu'il vient de lui porter ne sera pas forcément salvateur. Bien au contraire... oh, j'espère me tromper.

Voir, découvrir la petite Sylvia m'a totalement retournée. Pauvre petit cœur :(
Et zou, à peine l'émotion passée, me voilà avec Django en garde à vue à cause :(

Mais waouh quoi...

Vraiment géant! géant! géant! Tu es tellement-tellement douée, c'est fabuleux.
Allez, zou: la suite :D
Sakura5192 a dit…
Deux chapitres de suite, me voilà gâtée ! rien à dire de plus qu'Eulaline ^^ un rude retour à la réalité que vit Nadia, mais je me demande si, comme elle voit que Lin aime encore Dan, elle va pas demander un coup de pouce de ce côté-là...(et on sait que sa famille à elle était à l'origine du projet...) ça risque de swinger !
GGO a dit…
C'est sûr que la charge émotionnelle de l'instant change la donne ! Et c'est toujours vrai...

Merci beaucoup pour ton message qui me va droit au coeur. :-)
GGO a dit…
Au vu de la réaction de Dan, je suis pas sûre que Lin soit d'un grand secours ;-)

Merci de ton passage :-)
Missing a dit…
Et bien la réaction de Dan était prévisible. S'il n'est jamais venu la voir, ou même s'il ne lui a pas donné de nouvelles depuis ce temps, tout n'allait pas redevenir comme avant en un claquement de doigts.
Mais quand même, il a été beaucoup plus dur que ce que je pensais. Mais, il faut ce qu'il faut. Et en te lisant, on sent que ça lui fait autant de peine qu'à elle. Rien que cette scène de retrouvailles... Et puis il se retrouve chez lui et la réalité s'impose...
La pauvre Sylvia, au milieu de tout ça, pas étonnant qu'elle finisse comme elle fini ;)
Et maintenant que Nadia est rentrée, et qu'elle a l'air d'avoir bien d'autres soucis que son frère, je me demande comme elle va régir à tout ça !
En tout cas, comme d'habitude, c'était un vrai plaisir de se plonger dans ton esprit pour cette petite pause littéraire. Ça va être tellement triste quand ça va s'arrêter... Mais j'espère que ça sera pour mieux revenir ! :)
GGO a dit…
Eh oui c'est ça. L'émotion passée, il faut se rendre à l'évidence. Elle ne doit pas rester.
C'est sûr que le sentiment de culpabilité de Silvia est énorme...
La réaction va se faire sur plusieurs chapitres ;-)
Merci :-)
Simagrees a dit…
Rien à rajouter aux commentaires de mes prédécesseurs. Juste que ça me broie le coeur. Et aussi que l'argument "tu as la chance d'avoir tout ce dont moi, j'ai rêvé, ça devrait te réjouir", ça ne marche pas. Que ça vienne de Dan ou d'Amiral. Et sinon, j'ai la trouille de la confrontation Nadia/Silvia. Elles ont un de ces passifs, toutes les deux...
GGO a dit…
C'est un argument tellement vrai pour celui qui le dit et tellement faux pour celui qui le reçoit...

Hum...

:-)
Pythonroux a dit…
La vache, comment tu fais pour faire des chapitres si intenses et qui se terminent encore plus mal que ce que l'on pense...
Les mots de Dan sont super durs et mettent encore plus au fond du trou, Nadia...

Le pauvre Fabien, il n'a fait que de défendre une camarade mais comme tout le monde se tait sur les faits exacts... bande d’hypocrites ;)
GGO a dit…
"Qui se terminent encore plus mal que ce que l'on pense" X'D

Mais eeuuuuhhhh ! J'suis pas une sadique !


Ouais, il a pas de chance sur ce coup là...
Pythonroux a dit…
Je me suis peut-être mal exprimer, je voulais dire que c'était super bien écrit ton chapitre parce qu"avec le retour de Nadia à la maison, on s'attend à une engueulade parce qu'elle n'a pas répondu aux textos pour savoir où elle était.

et là, tu nous sors que Fabien est en taule... donc encore un coup au moral de notre petite Nadia qui n'est plus très haut suite au tête à tête... et donc au notre aussi parce qu'on ne s'y attend pas